Dans le préréglage par défaut, les modules sont organisés en trois groupes fonctionnels : technique, étalonnage couleur, effets. Vous pouvez soit afficher tous les modules dans une longue liste, soit cliquer sur un groupe pour n’afficher que les modules appartenant à ce groupe.
Le groupe technique contient les modules ayant une certaine réalité physique : objectif, capteur, espaces colorimétriques en entrée / en sortie et diverses reconstructions de signaux (hautes lumières, bruit, etc.)
Ce module élimine une partie des artefacts typiques d’effet de bandes qui peuvent se produire lorsque les données internes en arithmétique flottante 32 bits sont transférées, pour l’affichage ou pour l’exportation, vers un format de sortie discret en entier 8 ou 16 bits . |
L’effet de bandes est un problème qui peut survenir lorsqu'une image est ré-échantillonnée vers une profondeur de bit inférieure. Un sous-échantillonnage se produit régulièrement lorsque darktable affiche ou exporte le résultat du pipeline graphique. Afin d’éviter l’effet de bandes vous pouvez activer ce module. Comme l'homogénéisation consomme d'importantes ressources ce module est désactivé par défaut.
Bien que l'effet de bandes ne soit pas un problème inhérent à tous les modules de darktable, quelques opérations peuvent le provoquer en produisant dans l'image un dégradé de clarté. Pour atténuer les artefacts possibles vous devriez envisager d'activer l'homogénéisation quand vous utilisez les modules vignettage et filtre dégradé, (voyez respectivement la Section 3.4.3.3, « Vignetage » et la Section 3.4.2.19, « Filtre Dégradé »). Ceci est spécialement indiqué pour les images contenant des zones homogènes étendues comme un ciel sans nuage. Quand vous utilisez un dégradé (voyez la la section intitulée « dégradé ») vous devriez aussi vous méfier des possibles artefacts d'effet de bandes.
L’observation depuis une certaine distance d’une image homogénéisée avec une très petite profondeur de bits (comme « floyd-steinberg 1-bit N&B ») donnera l’impression d’une image homogène en nuances de gris. Nous essayons de simuler cette impression dans darktable lorsque vous regardez une image dé-zoomée sur la vue centrale, sur la fenêtre de navigation ou sur les miniatures. Ceci est réalisé en homogénéisant ces images en un nombre de nuances de gris plus important. Vous remarquerez qu'en conséquence, l’histogramme – qui est dérivé de la fenêtre de navigation – affichera ce nombre de niveaux plus important et ne correspondra plus parfaitement à l’image de sortie.
Cette zone de liste déroulante définit la méthode d'homogénéisation. La diffusion d’erreur de Floyd-Steinberg – avec quelques profondeurs de bits typiques en sortie – et l'homogénéisation par bruit aléatoire sont toutes deux supportées. Floyd-Steinberg distribue systématiquement les erreurs de quantification sur les pixels voisins, alors que l'homogénéisation aléatoire ajoute uniquement un certain degré d’aléatoire pour rompre la netteté des bandes de valeurs tonales. Le paramétrage par défaut est « floyd-steinberg auto », qui s’adapte automatiquement au format de sortie désiré.
La visibilité des exemples suivants dépend de la qualité de votre moniteur ou de la qualité d'impression.
Artefact d'effet de bandes causé par le vignettage (recadrage à 100% d'une image PNG en 8 bits ; effet très exagéré par une forte augmentation du contraste). | |
La même zone de l'image, traitée comme ci-dessus mais en activant l'homogénéisation de Floyd-Steinberg. |
Ce module gère les profils de sortie pour l'’exportation ainsi que le mode de rendu à utiliser lors des conversions entre les différents espaces colorimétriques. darktable est fourni avec les profils prédéfinis sRVB, AdobeRVB, XYZ et RVB linéaire mais vous pouvez lui fournir des profils
supplémentaires en les plaçant dans |
Vous pouvez définir le profil couleur de sortie à deux endroits différents, ou bien dans ce module, ou bien dans le panneau exporter sélection de la vue table lumineuse (voyez la Section 2.3.14, « Exportation de la sélection »).
Fixe le mode de rendu pour exporter/importer. Pour plus de détails voyez Section 3.2.6.3, « Mode de rendu »).
Seul le rendu avec LittleCMS2 vous donne le choix du mode de rendu. Cette option est masquée si on utilise les routines internes de rendu de darktable. Utiliser le rendu avec LittleCMS2 s'active dans la boîte de dialogue des préférences (voir Section 8.6, « Traitement »).
Définit le profil de couleur pour la sortie et/ou l'exportation, ce qui entraîne darktable à rendre les couleurs avec ce profil. darktable intègre dans le fichier de sortie les données de ce profil s'il est supporté par le format de fichier – ceci permet aux applications lisant le fichier de correctement interpréter ses couleurs.
Comme les applications, par exemple les visionneuses d'images, ne prennent pas toutes en compte les profils de couleur, une recommandation générale est de s'en tenir à sRVB comme profil de sortie par défaut. Vous devriez écarter sRVB seulement si cela est vraiment nécessaire et si vous savez ce que vous faites.
En raison de la nature des capteurs digitaux, les zones de hautes lumières surexposées manquent d'informations de couleur valides. Le plus souvent elles apparaissent en blanc neutre ou présentent une certaine dominante de couleur – selon les étapes de traitement d'image impliquées. Ce module peut « guérir » les zones de hautes lumières surexposées en remplaçant leurs couleurs par des couleurs mieux adaptées. Le module agit sur les pixels des zones de hautes lumières dont la clarté dépasse un seuil défini par l'utilisateur. Les couleurs de remplacement sont définies à partir du voisinage. À la fois la distance spatiale et la distance de clarté (plage dans l'espace CIE Lab) sont prises en compte pour la sélection des couleurs.
Limite de l'algorithme sous-jacent, les couleurs reconstruites peuvent parfois être incorrectement rendues quand vous zoomez dans l'image en mode chambre noire. Si cela se produit vous pourrez observer un décalage magenta dans les zones de hautes lumières proches de bords à fort contraste ou vous pourrez voir des zones de hautes lumières sans couleur si vous combinez ce module avec la méthode « reconstruire les couleurs » du module reconstruire hautes lumières (voyez la Section 3.4.1.27, « Reconstruire hautes lumières »). Ces artefacts influencent uniquement l'affichage de l'image – la sortie finale n'est pas affectée. Il est recommandé de régler avec précision les paramètres de ce module quand vous regardez l'image entière, non zoomée.
Le module de reconstruction des couleurs remplace la couleur de tous les pixels cible caractérisés par des valeurs de clarté supérieures à ce seuil. Inversement, seuls les pixels ayant des valeurs de clarté inférieures à ce seuil sont pris comme pixels source valides de remplacement des couleurs. Pour des réglages trop élevés de ce paramètre le module n'aura d'effet sur aucun pixel. Des valeurs trop faibles réduiront le « réservoir » des couleurs de remplacement – si aucune valeur adaptée n'est disponible les couleurs d'origine sont conservées. Par conséquent, ce paramètre présente une caractéristique de « réservoir idéal » dont le réglage optimal dépend de l'image concernée.
Définit à quelle distance spatiale (coordonnées x,y) d'un pixel cible les pixels sources doivent être situés pour pouvoir contribuer au remplacement de couleur. Les valeurs plus élevées de cette distance permettent à des pixels de plus en plus éloignés de contribuer ; ceci augmente la probabilité de trouver une couleur de remplacement mais rend cette couleur plus indéfinie et moins claire.
Définit à quelle distance de clarté (différence entre les valeurs de clarté) des pixels cibles les pixels sources doivent être situés pour pouvoir contribuer au remplacement de couleur. Des valeurs élevées permettent à plus de pixels de contribuer même si leur clarté diffère fortement de celle des pixels cibles ; de nouveau ceci accroît la probabilité de trouver une couleur de remplacement mais en même temps augmente le risque d'apparition insidieuse de couleurs non appropriées.
Cette zone de liste déroulante définit si certaines couleurs de remplacement ont priorité sur d'autres. Dans le réglage par défaut « sans » tous les pixels contribuent de la même façon. Le choix « couleurs saturées » fait contribuer les pixels en fonction de leur chromaticité – plus une couleur est saturée plus elle contribue. En sélectionnant « teinte » vous pourrez donner la priorité à une teinte spécifique.
Ce curseur est visible si vous sélectionnez « teinte » dans la liste déroulante priorité. Il vous permet de sélectionner une teinte prioritaire de remplacement des couleurs. Ceci a seulement un effet si la teinte prioritaire est réellement présente dans la zone de l'image définie par l'étendue spatiale et par l'étendue de clarté précédemment choisies (voyez ci-dessus). Un cas typique d'utilisation est la correction des hautes lumières sur la peau humaine dans des situations où des couleurs divergentes sont proches (par exemple, textile ou cheveux avec une clarté proche de celle de la peau). Choisir une teinte prioritaire appartenant aux tons de la peau évite l'insinuation de ces autres couleurs.
Ce module compresse la plage tonale d'une image en reproduisant les réponses couleurs et tonale d'un film classique. Ce faisant, il protégera les couleurs et le contraste dans les tons moyens, restaurera les ombres et compressera les hautes lumières. Il convient parfaitement à la photographie de portrait, en particulier dans des situations de contre-jour, mais nécessite des précautions supplémentaires lorsque des détails doivent être préservés dans les hautes lumières (nuages, par exemple). Le module est dérivé du module de même nom, dans le modeleur Blender 3D, de T. J. Sobotka. Bien qu'il soit principalement destiné à récupérer une plage dynamique élevée à partir des données brutes d'un capteur, il peut être utilisé avec n'importe quelle image en remplacement du module courbe de base. Le développeur a fourni une explication détaillée du module dans une vidéo intitulée RVB filmique: remappez n'importe quelle plage dynamique dans darktable 3.0. Filmique RVB est le successeur du module filmique fourni dans darktable 2.6.x. Bien que les principes sous-jacents n'aient pas beaucoup changé, les utilisateurs de la version précédente ne devraient pas s'attendre à une traduction 1:1 de leur flux de travail et peuvent trouver utile la section la section intitulée « Filmique RVB pour les utilisateurs de filmique ». |
Afin de tirer le meilleur parti possible de filmique RVB, les images nécessitent un peu de préparation :
À la prise de vue, exposez la photo « à droite ». Cela implique de sous-exposer la photo de sorte que les hautes lumières se trouvent à la droite de l'histogramme, juste au bord de l'écrêtage, mais non écrêtées. Peu importe que l'aperçu de l'image soit sombre sur l'écran de votre appareil photo : tant que les tons clairs ne sont pas écrêtés, filmique RVB devrait pouvoir récupérer les détails à partir des données brutes. Attention, les données écrêtées ne sont pas récupérables. Certains appareils disposent d'un mode d'affichage des zones écrêtées pour vous aider à diagnostiquer ce problème, et certains disposent même d'un mode d'exposition avec priorité aux hautes lumières.
Dans le module exposition, pousser l'exposition jusqu'à ce que les demi-tons soient suffisamment clairs. Ne vous inquiétez pas de perdre les hautes lumières : elles seront récupérées lors du processus filmique RVB. Cependant, il est important d'éviter les pixels négatifs dans les zones noires : les calculs effectués par filmique RVB entraîneront dans ce cas des résultats imprévisibles. Pour certains modèles d'appareils photo (Canon, principalement), rawspeed (la bibliothèque de décodage brute de darktable) peut définir un niveau de noir exagéré, entraînant des noirs écrasés et des valeurs négatives. Si tel est le cas, éclaircissez les noirs en définissant une valeur de niveau de noir négative dans le module exposition .
Si vous prévoyez d'utiliser les niveaux automatiques de filmique RVB, utilisez tout d'abord le module balance des blancs pour corriger les dominantes de couleur et obtenir des couleurs neutres. Dans les espaces colorimétriques RVB, luminance et chrominance sont liées et la détection de la luminance par filmique RVB repose sur des mesures précises de ces deux quantités. Si votre image est très bruitée, ajoutez une étape préalable de réduction du bruit pour faciliter la lecture de l'exposition du noir et utilisez un dématriçage de haute qualité.
Si vous prévoyez d’utiliser le mode de préservation de la chrominance de filmique RVB, évitez d’utiliser un module de mappage des tonalités ainsi que le module courbe de base. Ceux-ci peuvent produire des changements de couleur imprévisibles rendant la conservation de la chrominance inutile. Aucun de ces modules n'est généralement nécessaire si vous utilisez filmique RVB.
Le module filmique RVB a pour but de mapper la plage dynamique de la scène photographiée (image RAW) vers la plage dynamique (plus petite) de l'affichage. Ce mappage est défini en trois étapes, chacune gérée dans un onglet séparé de l'interface :
L'onglet scène contient les réglages « en entrée » de la scène : le gris moyen, le blanc et le noir dans la scène photographiée.
L'onglet look contient les paramètres du mapping appliqué aux paramètres d'entrée définis dans l'onglet scène. Notamment, cette partie du module utilise une courbe paramétrique en forme de S pour améliorer le contraste et remapper la valeur de gris sur le gris moyen de l'écran. Ceci est similaire à ce que font les modules de courbe de base ou de courbe de tonalité.
L'onglet affichage définit les paramètres de sortie pour mapper l'image transformée à l'affichage. Dans des cas d'utilisation typiques, ce panneau ne doit être utilisé que très rarement.
Les plages des curseurs de filmique RVB sont limitées à des valeurs habituelles et sûres, mais des valeurs sont autorisées en dehors de ces plages en cliquant sur les curseurs avec le bouton droit et en les entrant au clavier. Filmique RVB n’a pas de paramètres neutres entraînant une non-opération : dès que le module est activé, l’image est toujours au moins légèrement affectée.
Les courbes en haut du module sont en lecture seule et servent de guide pour les opérations effectuées sur les curseurs. La courbe brillante est la courbe de correspondance des tons, où les abscisses représentent l'exposition de la scène et les ordonnées représentent l'exposition de l'affichage. La courbe sombre est la courbe de désaturation, représentant le pourcentage de saturation en fonction de l'exposition de la scène.
La luminance du gris moyen est la luminance de l'espace RVB de la scène référencée par 18% de gris. Son outil pipette lit la luminance moyenne de la zone dessinée. Si vous avez une carte de gris ou une charte couleur (charte IT8 ou ColorChecker) photographiée dans les conditions d'éclairage de la scène, l’outil de sélection de couleur gris peut être utilisé pour échantillonner rapidement la luminance du patch gris sélectionné de l'image. Dans d’autres situations, la pipette peut être utilisée pour échantillonner la luminance moyenne d'un sujet.
Ce réglage a un effet sur l'image qui est similaire à la correction de clarté. Des valeurs proches de 100% ne compressent pas les hautes lumières mais échouent dans la récupération des ombres. Des valeurs proches de 0% récupèrent très bien les ombres mais compriment les hautes lumières plus durement et entraînent des pertes en contraste local. La valeur standard du gris moyen pour les caméras RVB à encodage linéaire est de 18%. Des bonnes valeurs de gris sont généralement proches de la luminance moyenne de l'ensemble de l'image ou du sujet. En studio et en intérieur (scènes à faible plage dynamique), les valeurs de gris appropriées se situent entre 15 et 18%. Dans les scènes à plage dynamique élevée (paysages, portraits rétro-éclairés), les valeurs de gris appropriées se situent entre 1,25 et 9%.
Lorsque le gris de luminance moyen est modifié, les expositions de noir et blanc sont automatiquement ajustées, afin de préserver d'écrêtage la plage dynamique et afin de vous aider à trouver plus rapidement le bon paramètre. Si vous n'êtes pas satisfait de l'ajustement automatique réalisé par le curseur de gris, vous pourrez, par la suite, corriger à nouveau les paramètres d'exposition noir et blanc.
L'exposition relative du blanc est le nombre de stops (IL) entre le blanc pur et le gris moyen. C'est la limite droite de la plage dynamique. Elle doit être ajustée afin d'éviter tout écrêtage des hautes lumières. La pipette d'exposition relative du blanc permet de lire la luminance maximum, dans l'espace RVB, à l'intérieur de la zone dessinée, supposant qu'il s'agit de blanc pur. Elle définit le paramètre d'exposition du blanc afin d'ajuster la lecture à 100% de luminance.
Lorsque le gris est réglé sur 18%, l'exposition au blanc sera toujours d'environ 2,45 IL. Lorsque le gris est défini sur 100%, l'exposition du blanc doit être définie sur 0 IL.
L'exposition relative du noir est le nombre de stops (IL) entre le noir pur et le gris moyen. C'est la limite gauche de la plage dynamique. La pipette à couleurs de l'exposition relative du noir permet de lire la luminance minimum, dans l'espace RVB, à l'intérieur de la zone dessinée, supposant qu'il s'agit de noir pur. Elle définit le paramètre d'exposition du noir afin d'ajuster la lecture à 0% de luminance. La mesure du noir par la pipette à couleurs est très sensible au bruit, et ne peut pas identifier si la luminance minimum est du noir pur ou seulement du bruit. Elle travaille mieux sur des images à ISO bas et avec une haute qualité de dématriçage. Lorsque la pipette à couleurs définit l'exposition du noir à -16 IL, c'est un signe que la mesure a échouée et qu'il vous faut l'ajuster manuellement.
L'exposition relative du noir permet de choisir à quel point vous voulez récupérer les basses lumières. Contrairement à ce qui se passe avec l'exposition relative du blanc, il ne sera pas possible d'éviter complètement un écrêtage des noirs. Chaque capteur d'appareil photo a sa plage dynamique physique maximum pour chaque valeur ISO (vous pouvez trouver les mesures sur DXOmark ou DPreview), la plage dynamique logicielle dans filmique RVB (plage dynamique = exposition du blanc - exposition du noir) ne devrait pas en général être plus grande que la plage dynamique physique du capteur (10 à 14 IL dans la plupart des cas). Remarquez que la plage dynamique de la scène peut être plus basse que celle de l'appareil, particulièrement en intérieur.
La pipette à couleurs automatique combine les trois pipettes à couleurs ci-dessus, et permettra de définir le gris et les expositions du blanc et du noir en une fois : en calculant la moyenne de la zone dessinée pour l'estimation du gris, le maximum pour le blanc et le minimum pour le noir. Ceci donne de bons résultats dans les photos de paysage mais échoue en général sur les portraits et scènes d'intérieur.
Quand aucun blanc pur et aucun noir pur ne sont disponibles dans la scène, les valeurs RVB minimum et maximum de l'image lues dans l'image ne sont plus des hypothèses valides. Ainsi, la mise à l'échelle de la plage dynamique réduit ou agrandit symétriquement la plage dynamique détectée et les paramètres courants. Cela fonctionne avec tous les pipettes de couleurs et ajuste les valeurs actuelles des expositions relatives du blanc et du noir.
La courbe en S filmique RVB est créée à partir des paramètres utilisateur, en calculant la position de nœuds virtuels et en les interpolant, comme le fait le module courbe des tonalités (mais ici, les nœuds ne peuvent pas être déplacés manuellement). La courbe en S filmique RVB est divisée en trois parties : une partie linéaire médiane et deux parties extrêmes. Un lissage est effectué au niveau des points de contact de ces trois parties.
Le curseur contraste contrôle la pente de la partie centrale linéaire de la courbe, comme illustré dans l'affichage graphique.
Le paramètre de contraste détermine la pente de la partie centrale de la courbe. Plus grande est la plage dynamique, plus grand doit être fixé le contraste. Ce paramètre affectera principalement les tons moyens.
Quand le contraste est défini à 1, la courbe en S est déactivée.
La latitude est le domaine situé entre les deux nœuds délimitant la partie centrale linéaire de la courbe. Elle est exprimée comme un pourcentage de la plage dynamique définie dans l'onglet scène (exposition relative du blanc - exposition relative du noir). C'est la plage de luminance qui est remappée en priorité. Elle est remappée vers l'intervalle de luminance défini par le paramètre contraste. Il est généralement conseillé de garder la latitude la plus grande possible, tout en évitant l'écrêtage. Si un écrêtage est observé, vous pouvez compenser les effets en diminuant la latitude, en décalant l'intervalle de latitude avec le paramètre balance ombres / hautes lumières, ou en diminuant le contraste.
La latitude définit également la plage des luminances qui n'est pas dé-saturée aux extrémités de la plage de luminance (voir la section intitulée « Saturation de la luminance extrême (onglet look) »).
Par défaut, la latitude est centrée au milieu de la plage dynamique. Si cela produit un écrêtage dans une partie ou l'autre de la courbe, le paramètre balance permet de faire glisser la latitude le long des pentes, vers les ombres ou vers les hautes lumières. Cela permet, si les propriétés de l'image l'exigent, de donner plus de place à une extrémité de la plage dynamique qu'à l'autre.
La courbe plus sombre du graphique du module montre la désaturation des extrémités de la plage de luminance (noir et blanc) : le noir et le blanc n'ayant pas de couleur, ils doivent normalement être associés à une saturation de 0%. La saturation par défaut est fixée à 100% dans la plage définie par la latitude et diminue jusqu'à 0% en dehors de cette plage. L'un des avantages de ces opérations est que, comme les composants de couleur n'écrêtent pas au même rythme dans l'image, leur désaturation évite les franges autour des expositions élevées.
Si les couleurs vives semblent trop désaturées, vous devez vérifier que le paramètre d'exposition relative du blanc n'écrête pas les zones de luminance élevée et, dans le cas contraire, augmentez le paramètre de saturation de luminance extrême.
Le paramètre préserver la couleur indique comment la couleur doit être gérée par filmique RVB : soit pas du tout, soit en utilisant l'une des trois normes fournies.
Lors de l'application de la transformation de la courbe en S indépendamment sur chaque couleur, les proportions des couleurs sont modifiées, ce qui modifie les propriétés du spectre sous-jacent et, finalement, la couleur de l'image. C'est ce qui se passe si vous choisissez non dans le paramètre préserver la couleur. Cette valeur peut donner des résultats apparemment « meilleurs » que les autres valeurs, mais elle peut avoir un impact négatif sur les parties ultérieures du pipeline, en ce qui concerne la saturation globale par exemple.
Les autres valeurs de ce paramètre fonctionnent toutes de la même manière. Au lieu d'appliquer la courbe en S aux canaux R, G et B indépendamment, la filmique RVB calcule une norme N, divise les trois composantes par cette norme et applique la courbe en S à N. De cette façon, la relation entre les canaux est préservé.
Les différentes valeur du paramètre préserver la couleur indique quelle norme est utilisée (la valeur de N) :
max RVB est la valeur maximale des trois canaux R, G et B. C'est le comportement de la précédente version du module filmique. Il a tendance à assombrir le bleu, en particulier le ciel, et à produire des halos / franges, surtout si certains canaux sont écrêtés.
luminance Y est une combinaison linéaire des trois canaux R, G et B. Il a tendance à assombrir les rouges et à augmenter le contraste local des rouges.
norme puissance RVB est la somme des cubes des trois canaux R, G et B divisée par la somme de leurs carrés - c'est à dire, (R³ + G³ + B³)/(R² + G² + B²). C'est généralement un bon compromis entre max RVB et luminance Y.
Il n'y a pas de «bon» choix pour la norme. Selon l'image à laquelle elle s'applique, vous devriez expérimenter et décider vous-même au cas par cas.
Les paramètres de destination définissent les valeurs de luminance cible utilisées pour ajuster les tons à l'aide de filmique RVB. Les paramètres par défaut fonctionneront 99% du temps, le 1% restant correspondant à la sortie dans un espace RVB linéaire (REC709, REC2020) pour des médias gérant le codage logarithmique des données. Ces paramètres doivent ensuite être utilisés avec prudence, car darktable n'autorise pas l'utilisation de pipelines graphiques distincts pour l'affichage de l'aperçu et pour le fichier de sortie.
Le paramètre luminance du noir cible permet de définir la valeur plancher du noir pour le support cible. Définissez une valeur supérieure à 0% si vous souhaitez des noirs délavés afin d'aboutir à un look rétro.
Il s’agit du gris moyen du support de sortie, utilisé comme cible pour le nœud central de la courbe filmique en S. Sur les supports corrigés avec un gamma, le gris réel est calculé avec la correction gamma (gris moyen^(1/gamma)), de sorte qu'un paramètre gris moyen de 18% avec un gamma de 2,2 donne une cible réelle de gris moyen 45,87%.
Le paramètre luminance du blanc cible permet de définir la valeur plafond du blanc pour le support cible. Réglez-le sur une valeur inférieure à 100% si vous souhaitez obtenir des blancs atténués pour obtenir un look rétro.
L'exposant de la fonction de transfert de sortie, souvent appelée à tort gamma (seul l'écran possède un gamma), est le paramètre utilisé pour augmenter ou réduire les tons moyens afin de prendre en compte les non-linéarités d'affichage ou d'éviter les artefacts de quantification lors du codage dans un format de fichier 8 bits. Cette opération est courante lors de l’application de profils de couleur ICC (à l’exception des espaces RVB linéaires, tels que REC 709 ou REC 2020, qui ont un « gamma » linéaire de 1,0). Cependant, à la sortie de filmique RVB, le signal est codé de manière logarithmique, ce que les profils de couleur ICC ne savent pas gérer. En conséquence, si nous les laissons appliquer un gamma 1/2.2 en plus, cela se traduira par une double correction et le gris moyen sera remappé à 76% au lieu de 45% comme il se doit.
Pour éviter les doubles corrections et les images délavées, filmique RVB applique une compression « gamma » qui inverse la correction gamma ICC de la sortie, de façon à correctement redéfinir le gris moyen à la fin. Pour supprimer cette compression, définissez l'exposant de destination à 1,0 et le gris moyen cible à 45%.
Le module filmique RVB peut sembler assez complexe ; voici un flux de travail proposé pour traiter une image avec filmique RVB pour obtenir une image bien exposée à partir d'un fichier RAW.
Modifiez l'exposition dans le module exposition pour que les tons moyens soient suffisamment clairs. Ne vous inquiétez pas de perdre des détails dans les hautes lumières : ils seront récupérés lors des prochaines étapes du traitement.
Dans filmique RVB commencez avec des paramètres « neutres » : fixez la luminance du gris moyen à 18.45% dans l'onglet scène, et fixez le contraste à 1 dans l'onglet look.
Ajustez les expositions relatives au blanc et au noir dans l'onglet scène ; réglez également la luminance du gris moyen.
Dans l'onglet look, expérimentez avec le paramètre contraste. Augmentez la latitude autant que vous le pouvez sans écrêter la courbe, faites la glisser avec le paramètre balance ombres / hautes lumières.
Filmique RVB a tendance à compresser le contraste local - vous pouvez compenser cela en utilisant le module contraste local.
Vous pouvez également augmenter la saturation dans le module balance couleur, et ajuster les paramètres dans le module égaliseur de ton.
Faites les derniers ajustements dans filmique RVB, et votre image est maintenant prête pour le traitement créatif.
Filmique RVB est une ré-implémentation du module filmique, et quelques ajustements sont nécessaires pour passer d'une version à l'autre. Cette dernière section souligne les différences les plus importantes ; une présentation plus complète est disponible sous forme de vidéo intitulée darktable 3.0 filmique expliquée aux utilisateurs de darktable 2.6. Les principales différences en matière d'utilisation sont les suivantes :
Les paramètres par défaut des deux modules ne sont pas comparables : l'activation du module filmique RVB avec les paramètres par défaut ne donne pas les mêmes résultats que le module filmique précédent avec les paramètres par défaut.
La latitude est maintenant exprimée en pourcentage de la plage dynamique au lieu de l'être en valeurs IL absolues.
Le curseur de saturation qui était présent dans la version précédente de filmique pour éviter la sursaturation n'est plus du tout nécessaire car le filmique RVB fait un bien meilleur travail pour préserver les couleurs.
La version précédente de filmique utilisait toujours le profil RVB prophoto ; filmique RVB respecte le profil de couleur de travail défini dans le module profil de couleur d'entrée. Pour conserver le même comportement, vous pouvez définir le profil de travail sur prophoto linéaire RVB.
Pour obtenir des résultats similaires entre la version précédente de filmique et filmique RVB, les étapes suivantes sont suggérées :
Transférez les paramètres de filmique à filmique RVB. Le paramètre de latitude est maintenant donné en pourcentage de la plage dynamique d'entrée : calculez ce pourcentage à partir de vos valeurs d'entrée filmique.
Réduisez le contraste.
Réglez la saturation de luminance extrême à 50%, sauf si vous utilisez la préservation de la couleur.
Ajustez la balance des ombres / hautes lumières pour éviter l'écrêtage de la courbe
Augmentez un peu la luminance du gris moyen, réglez l'échelle de la plage dynamique à environ 6%.
L'ancien paramètre préserver la couleur correspond au mode max RVB ; dans ce cas, ne modifiez pas la saturation de luminance extrême.
Si vous rencontrez des changements de couleur étranges, changez l'espace colorimétrique de travail en prophoto RVB linéaire dans le module profil de couleur d'entrée.
Les capteurs des appareils photos fournissent des données dans un format RVB linéaire, l’image d’origine apparaît plate et terne. Afin de générer des images JPEG embarquées ayant de meilleures couleurs et un meilleur contraste, les fabricants de boîtiers appliquent leurs courbes de base caractéristiques aux données RAW . |
darktable est fourni avec des courbes de base qui imitent les courbes de différents fabricants. Elles sont automatiquement appliquées aux images RAW en fonction du numéro d’identification du fabricant trouvé dans les données EXIF. Pour plusieurs modèles de boîtiers darktable est fourni avec des courbes de base adaptées à ces modèles spécifiques. Une option de configuration dans l'onglet traitement des préférences (voir Section 8.6, « Traitement ») définit si darktable doit, par défaut, appliquer la courbe de base correspondant au boîtier ou la courbe de base du fabricant.
Vous pouvez modifier une courbe de base existante ou en créer une nouvelle. La courbe de base est définie par deux nœuds ou plus. Vous pouvez glisser un nœud quelconque pour modifier la courbe. Vous pouvez aussi ajouter des nœuds en cliquant sur un segment de courbe entre deux nœuds. Avec un Ctrl+clic vous créez un nouveau nœud ayant l'abscisse x du pointeur de la souris et l'ordonnée y du point correspondant de la courbe courante – ceci ajoute un nœud sans risque de modification accidentelle de la courbe. Pour supprimer un nœud, glissez-le en dehors de la zone du widget.
Astuce : si vous avez l’intention de prendre le contrôle manuel total sur les valeurs tonales avec le module courbe des tonalités (voir la Section 3.4.2.13, « Courbe des tonalités »), il peut être plus facile de laisser l’image en mode RVB linéaire. Dans ce cas, désactivez le module courbe de base.
Cette zone de liste déroulante bascule entre les vues « linéaire » et « logarithmique ». Dans la vue logarithmique, davantage d’espace est donné aux valeurs les plus basses, ce qui permet un ajustement plus fin des ombres.
Ce contrôle déclenche la fonctionnalité fusion d'exposition. Vous pouvez choisir de fusionner l'image avec une ou deux copies d'elle-même obtenue(s) par application de la courbe de base courante et par stimulation de l'exposition d'un nombre sélectionnable d'unités IL. L'exposition de l'image résultante est ainsi une combinaison de deux ou trois expositions différentes de l'image originale. Utilisez ceci pour compresser la plage dynamique des images extrêmement sous-exposées ou celle d'une vraie entrée HDR. Pour de meilleurs résultats, avant d'activer cette fonctionnalité, utilisez le module exposition (voyez la Section 3.4.1.12, « Exposition ») pour appliquer un ajustement approprié à l'obtention de hautes lumières correctement exposées.
Ce curseur est uniquement visible si la fonctionnalité fusion d'exposition est activée. Il vous permet de fixer, en unités IL, la différence d'exposition entre les images fusionnées (par défaut 1).
Ce curseur est visible uniquement si la fonctionnalité fusion d'exposition est activée. Il vous permet de choisir comment sont combinées les expositions multiples. Avec le biais fixé à 1 (la valeur par défaut), l'image est fusionnée avec des copies d'elle même sur-exposées . Avec le biais fixé à -1, elle est fusionnée avec des copies sous-exposées. Un biais fixé à 0 essaie de préserver la clarté globale de l'image en combinant à la fois des copies sur- et sous-exposées de l'image.
Un 3D LUT est une table tridimensionelle qui permet de transformer toute valeur RVB en une autre, normalement utilisée pour la simulation de film et l'étalonnage des couleurs. Le module accepte les fichiers .cube et .png (haldclut). Les données 3D LUT ne sont sauvegardées ni dans la base de données ni dans le fichier XMP, seul le chemin du fichier 3D LUT dans le dossier 3D LUT est enregistré (voir ci-dessous). |
Le module lut3d doit trouver le fichier 3D LUT au même endroit dans votre dossier 3D LUT pour calculer l’image de sortie. Cela signifie que vous devez sauvegarder correctement votre dossier 3D LUT. Le partage d'une image avec son fichier XMP est inutile si le destinataire n'a pas le même fichier 3D LUT dans son dossier 3D LUT.
La sélection de fichier est inactive tant que le dossier 3D LUT (où vous avez stocké vos fichiers LUT) n'est pas défini dans le dossier racine 3D LUT sous préférences/fonctionnement/divers/.
Un 3D LUT est relatif à un espace colorimétrique spécifique. Vous devez sélectionner celui pour lequel il a été construit. Les fichiers Cube sont généralement liés à REC.709, tandis que la plupart des autres sont liés à sRVB.
La méthode d'interpolation définit comment calculer les couleurs de sortie lorsque les couleurs d'entrée ne sont pas exactement sur un nœud du cube RVB (décrit par la table de conversion LUT 3D). Trois méthodes d'interpolation sont disponibles : tétraédrique (la méthode par défaut), trilinéaire et pyramidale. Habituellement, vous ne verrez aucune différence entre les méthodes d'interpolation, sauf avec les LUTs de petite taille.
Ce module aide à supprimer les franges en utilisant une détection de bord. Là où des pixels sont détectés comme appartenant à des franges, il reconstruit la couleur à partir des pixels voisins de couleur plus faiblement saturée.
Définit le mode opératoire de détection des franges. Habituellement, la « moyenne globale » est la plus rapide à calculer mais peut donner des aperçus assez mauvais en cas de fort grossissement. Comparativement à la moyenne locale, elle peut aussi protéger, trop ou pas assez, les mauvaises zones de couleur. La « moyenne locale » est plus lente car elle calcule des références de couleur locales pour chaque pixel, ce qui peut mieux protéger la couleur que la moyenne globale et permet la reconstruction de couleur là où elle est réellement nécessaire. La méthode « statique » n'utilise pas de références de couleur mais directement le seuil fourni par l'utilisateur.
Définit l'étendue spatiale du flou gaussien utilisé pour la détection de bord. L'algorithme utilise la différence entre les images floutée et originale comme indicateur de bord (un cas particulier de détection de bord par « différence de flous gaussiens »). Essayer d'accroître cette valeur si vous souhaitez une détection plus forte des franges ou si l'épaisseur des bords des franges est trop grande.
Définit le seuil au delà duquel le bord d'un pixel est considéré comme étant une « frange ». Les couleurs des pixels affectés seront reconstruites en fonction des pixels voisins. Essayez de diminuer cette valeur s'il n'y a pas assez de franges détectées et essayez de l’accroître si trop de pixels ont une couleur désaturée. Vous pourrez aussi jouer avec le rayon de la détection de bord.
Ce module implémente une table de correspondance couleurs générique dans l'espace colorimétrique Lab. L'entrée est une liste
de sources et de cibles, la correspondance complète est obtenue par des interpolations à l'aide de splines. Les tables de
correspondance couleurs résultantes sont éditables à la main et peuvent être créées en utilisant l'utilitaire darktable-chart à partir de l'entrée donnée (telle que les tables de correspondance couleurs HALD et les paires d'images RAW/JPEG générées
par le boîtier). Voyez la Section 10.3, « Utilisation de darktable-chart » pour des détails.
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Quand vous sélectionnez le module en mode chambre noire, il devrait ressembler à quelque chose comme l'image ci-dessus (des configurations avec plus de 24 pastilles sont affichées dans une grille 7x7). Par défaut, il devrait charger les 24 pastilles du diagramme de couleurs classique et initialiser la correspondance à l'identité (aucune modification de l'image).
La grille montre un ensemble de pastilles de couleur. Ces couleurs sont les sources. La couleur cible de la pastille sélectionnée est affichée par des décalages contrôlés par des curseurs de l'interface graphique situé sous la grille des pastilles de couleur. Un contour est dessiné sur les pastilles qui ont été modifiées, i.e. les couleurs de la source et de la cible diffèrent.
La pastille sélectionnée est marquée par un carré blanc et son numéro est affiché sous la grille. Sélectionnez une pastille par un clic gauche ou en utilisant la zone de liste déroulante ou en utilisant la pipette à couleurs.
Pour modifier la correspondance couleur vous pouvez changer les couleurs source aussi bien que les couleurs cible.
Le principal cas d'utilisation est la modification des couleurs cible. Vous commencez avec une palette appropriée de couleurs source (provenant soit du menu des préréglages soit d'un style que vous avez téléchargé). Vous pouvez modifier la clarté (L), le canal vert-rouge (a), le canal bleu-jaune (b) ou la saturation (C) des valeurs cible des patches à l'aide de curseurs.
Pour modifier la couleur source d'une pastille vous sélectionnez une nouvelle couleur dans votre image en utilisant la pipette à couleurs et vous cliquez-gauche sur la pastille que vous voulez modifier. Vous pouvez basculer entre les modes d'échantillonnage par point et par zone dans le panneau pipette à couleurs globale (voir Section 3.3.6, « Pipette à couleurs globale »).
Pour réinitialiser une pastille double-cliquez-la. Cliquer-droit une pastille pour la supprimer. Faites un Maj+clic sur un emplacement vide pour ajouter une nouvelle pastille (elle aura la couleur courante prélevée comme couleur source).
Ce module réduit le bruit dans votre image en préservant les structures. Ceci est réalisé en calculant la moyenne de chaque pixel avec des pixels avoisinants de l’image. Le poids d'un tel pixel dans le calcul de la moyenne dépend de la similitude de son voisinage et du voisinage du pixel dont on veut réduire le bruit. Un patch d’une certaine taille est utilisé pour mesurer cette similitude. Comme la réduction de bruit est un processus consommateur de ressources, il ralentit de manière significative le traitement du pipeline graphique. Il est donc préférable d’activer tardivement ce module dans votre flux de travail.
Intensité de la réduction de bruit. Des valeurs plus grandes conduisent à un effet plus marqué.
Niveau de réduction de bruit à appliquer à la luminosité. Sélectionnez-la soigneusement de manière à ne pas perdre trop de structure.
Dans le cas où votre film est numérisé avec un reflex numérique, vous devrez d'abord corriger les écarts de couleur du reflex numérique, dans le flux de travail et dans le pipeline graphique, pour assurer une fiabilité maximale des corrections de couleur du film. C'est à dire :
équilibrage des blancs par rapport à la source lumineuse utilisée pour scanner,
application de la matrice standard dans le profil d'entrée couleur,
s'assurer que l'exposition est définie pour utiliser une plage maximale de l'histogramme sans écrêtage.
Il est conseillé de prendre une photo de profilage de la source lumineuse seule, sans film monté, pour échantillonner la balance des blancs. Cette valeur échantillonnée peut ensuite être copiée-collée sur toutes vos images traitées avec le même réglage.
Le film doit être numérisé de manière à ce que le cadre soit visible, de sorte que vous ayez un échantillon visible de la base de film non exposée (substrat?) que vous pouvez utiliser pour régler le Dmin. Si votre support de film cache complètement ce masque, il est conseillé de prendre une photo de profilage du film décalé dans le support, d'échantillonner le Dmin une fois pour la bande de film sur cette image de profilage et de copier-coller les réglages pour toutes les autres développements.
Les modules « filmique », « filmique RVB » et « courbe de base » devraient mieux être désactivés lorsque vous travaillez avec un film numérisé.
Le profil de couleur de travail, pour le pipeline graphique de darktable, doit être défini sur Rec2020 linéaire ou sur un profil qui représente réellement l'espace colorimétrique de votre émulsion de film. Voir de tels profils ICC fournis ici :
Il est fortement recommandé de définir les paramètres en suivant l'ordre dans lequel l'interface graphique les présente (de haut en bas, onglets de gauche à droite) car les réglages suivants dépendent des précédents.
La première option est le menu déroulant, film. Ici, vous choisissez si le négatif sur lequel vous travaillez est en couleur ou en noir et blanc. La sélection de l'option noir et blanc supprime simplement les curseurs du module qui se rapportent aux informations de couleur. Cela nettoie l'interface en supprimant les contrôles dont vous n'avez pas besoin.
Viennent ensuite trois onglets : « film », « corrections », et « impression ».
La section « couleur du film » vous permet d’échantillonner une zone de votre numérisation qui comprend le film de base. C'est la zone juste à l'extérieur de l'image (c'est-à-dire une partie non exposée du film). Lorsque vous travaillez avec des négatifs en noir et blanc, vous pouvez laisser la valeur par défaut qui est le blanc. Si vous travaillez sur un film couleur, cliquez sur le compte-gouttes à droite de la barre de couleurs. Cela créera une zone de délimitation qui couvre environ 98% de votre image. Ensuite, faites un clic gauche et faites glisser sur une zone de votre négatif qui ne contient que du film non exposé. Cela calculera automatiquement les valeurs des curseurs « D min composant rouge », « D min composant vert » et « D min composant bleu ». À ce stade, il est probable que votre image soit toujours trop sombre.
Ensuite, nous passons au curseur D max dans la section « plage dynamique du film ». Ce curseur définit efficacement notre point blanc. Le faire glisser vers la gauche rendra le négatif plus lumineux. Le faire glisser vers la droite rendra le négatif plus sombre. Si vous ajustez manuellement, c'est une bonne idée de regarder votre histogramme et de vous assurer que vous ne poussez pas les hautes lumières dans l'écrêtage (regardez le côté droit du graphique où l'histogramme est repoussé). Encore une fois, vous pouvez utiliser le compte-gouttes (à droite) pour permettre à Docteur Néga de calculer automatiquement cette valeur afin d'assurer une utilisation maximale de l'histogramme sans écrêtage. Si vous utilisez le compte-gouttes, cliquez avec le bouton gauche et faites glisser pour dessiner un rectangle sur les parties exposées du négatif uniquement. N'incluez pas le film non exposé dans le rectangle, car cela faussera le résultat.
Ensuite, le curseur « biais d'exposition du scan » sous « paramètres de l'exposition du scanner » nous permet de définir un point noir. Le faire glisser vers la gauche rendra le négatif plus lumineux. Le faire glisser vers la droite rendra le négatif plus sombre. Si vous ajustez manuellement, c'est une bonne idée de regarder votre histogramme et de vous assurer de ne pas pousser les ombres dans l'écrêtage (regardez le côté gauche du graphique où l'histogramme est repoussé). Encore une fois, vous pouvez utiliser le compte-gouttes pour permettre à Docteur Néga de calculer automatiquement tout décalage nécessaire.
À présent, votre négatif devrait être assez proche de ce que vous vous attendiez à voir. Cependant, pour les négatifs couleur, vous pourriez avoir besoin d'une étape supplémentaire.
En passant à l'onglet « Corrections », nous avons des curseurs qui permettent des corrections à la fois dans les zones d'ombres et les zones de hautes lumières. Encore une fois, il existe des compte-gouttes pour permettre la définition automatique des dominantes de couleur de l'ombre et / ou des dominantes de couleur des hautes lumières. Pour les ombres, sélectionnez le compte-gouttes, puis cliquez avec le bouton gauche et faites glisser un grand rectangle sur la majorité de votre image. Docteur Néga calculera les valeurs appropriées, et celles-ci seront affichées sous « offset rouge des ombres », « offset vert des ombres » et « offset bleu des ombres ». |
Ces réglages ne devraient pas être nécessaires pour la plupart des négatifs bien conservés et seront surtout utile pour les négatifs anciens et mal conservés ayant une base de film pourrie qui induit des dominantes de couleur indésirables. Sachez que le paramètre de dominante de couleur des ombres n'aura aucun effet si le paramètre « biais d'exposition du scan », dans l'onglet « film », est défini à une valeur non nulle.
Il est important de comprendre que la balance des blancs des hautes lumières doit toujours être calculée après la dominante de couleur des ombres, car les valeurs des curseurs de dominante de couleur des ombres jouent un rôle dans les valeurs choisies pour la balance des blancs des hautes lumières (si vous utilisez le compte-gouttes pour que Docteur Néga calcule ces valeurs). Pour les dominantes de couleur des hautes lumières, sélectionnez le compte-gouttes et cliquez et faites glisser un rectangle sur la zone la plus lumineuse de votre image.
Ces réglages ne devraient pas être nécessaires si votre film a été exposé avec une source lumineuse proche de celle pour laquelle il a été équilibré, par exemple si vous avez tourné une scène éclairée à la lumière du jour sur un film équilibré en lumière du jour.
Dans l'onglet « Impression », nous avons des curseurs pour « noir (correction densité) », « grade (gamma) », « brillance (lumières spéculaires) » et « ajustement exposition ». |
Ces paramètres imiteront l'effet tonal des papiers photochimiques qui créeront finalement l'image réelle, dans le processus analogique.
Pour le « noir (correction densité) », sélectionnez le compte-gouttes, cliquez et faites glisser uniquement sur la partie exposée du négatif. Si vous pouvez voir une pellicule non exposée sur les bords de votre image, assurez-vous que ces zones sont exclues du rectangle dessiné pour calculer la valeur du noir du papier.
Le noir du papier représente la densité du cristal aux halogénures d'argent le plus noir disponible sur le papier virtuel. Étant donné que cette densité de noir entraîne toujours une luminance non nulle dans le processus analogique, et que le pipeline numérique s'attend généralement à un noir codé à zéro (valeur RVB), ce paramètre vous permet de remapper le noir du papier en noir du pipeline graphique avec un décalage.
« grade (gamma) » est votre contrôle gamma (contraste) et prend 4 comme valeur par défaut. Si tout s'est bien passé, cette valeur (4) moins la valeur de D max (définie à l'onglet « film ») devrait vous laisser avec une valeur comprise entre 2 et 3.
« brillance (lumières spéculaires) » est essentiellement un outil de compression des hautes lumières. Lorsque vous faites glisser ce curseur vers la gauche, vous verrez dans l'histogramme que les hautes lumières sont compressées (poussées vers la gauche). Ajustez-le en conséquence, afin que vos hautes lumières ne soient pas tronquées dans l'histogramme ou pour simuler une impression mat avec des hautes lumières à faible contraste.
Le curseur « ajustement exposition » permet de corriger tout écrêtage de dernière minute des hautes lumières, bien que si vous avez suivi toutes les instructions précédentes, vous ne devriez pas en avoir besoin. Il est également possible d'augmenter l'exposition d'impression tout en diminuant la brillance du papier pour éclaircir les demi-teintes sans perdre les hautes lumières.
Dans ce module vous définissez le profil de couleur d'entrée, c'est-à-dire comment les couleurs de votre image d'entrée doivent être interprétées. Vous avez aussi une option qui permet de confiner les couleurs dans un certain gamut afin d'atténuer des artefacts de couleur (non fréquents).
Choisissez le profil ou la matrice de couleurs à appliquer. darktable propose des matrices largement répandues ainsi que des matrices améliorées pour certains modèles d’appareils photo. Les matrices améliorées ont été traitées par l’équipe de darktable afin de procurer un aspect se rapprochant de celui du fabriquant.
Vous pouvez aussi fournir vos propres profils d’entrée ICC en les déposant dans $DARKTABLE/share/darktable/color/in ou $HOME/.config/darktable/color/in. $DARKTABLE représente le répertoire d’installation de darktable et $HOME votre répertoire personnel. Une source courante de profils ICC est le logiciel fourni avec votre appareil, il comporte souvent des profils spécifiques à votre modèle d’appareil photo. Vous devrez peut-être activer le module correction du profil d’entrée (voyez la Section 3.4.1.17, « Correction du profil d’entrée ») pour pouvoir utiliser vos profils supplémentaires.
Si votre image d'entrée est un fichier à plage dynamique standard comme JPEG, ou RAW au format DNG, elle peut déjà contenir un profil ICC intégré que darktable utilisera par défaut. Vous pourrez toujours passer outre ce comportement par défaut de darktable et sélectionner un profil différent. Pour restaurer la valeur par défaut sélectionnez « matrice standard ».
Cette zone de liste déroulante vous permet d'activer un mécanisme de troncature de couleur. Dans la plupart des cas vous pouvez le laisser à « désactivé », son état par défaut. Cependant, si votre image présente quelques caractéristiques spécifiques comme des sources lumineuses bleu fortement saturé, la troncature de gamut peut être utile pour éviter les artefacts sous forme de pixels noirs. Pour plus de renseignements voyez Section 3.2.6.6, « Possibles artefacts de couleur ».
Vous pouvez sélectionner un profil dans une liste de profils RVB. Les couleurs ayant une saturation en dehors de la plage permise par le profil sélectionné seront tronquées à la valeur maximale. « RVB Rec 2020 linéaire » et « Adobe RVB (compatible) » permettent une plus grande plage de couleurs non tronquées, tandis que « sRVB » et « RVB Rec709 linéaire » produisent une troncature plus sévère. Vous devez sélectionner le profil qui prévient les artefacts, tout en maintenant la plus grande dynamique de couleur possible.
Ce module est utilisé pour ajuster l’exposition. Il est directement lié au panneau histogramme. Si vous corrigez graphiquement l’exposition en utilisant l’histogramme (voyez la Section 3.3.8, « Histogramme »), vous allez automatiquement activer le module exposition. L’histogramme joue simplement le rôle de vue pour le module exposition. |
Vous pouvez activer des instances multiples de ce module, chacune avec différents paramètres qui agiront sur différentes parties de l’image que vous sélectionnerez à l'aide d'un masque dessiné (voyez la Section 3.2.4, « Instances multiples » et la Section 3.2.5.5, « Masque dessiné »). L’histogramme est toujours lié à la dernière instance du pipeline graphique.
Ce module est chargé de l’une des étapes les plus basiques de chaque développement d’une image RAW. Une valeur d’ajustement de l’exposition vous permet – dans certaines limites – de corriger une surexposition ou une sous-exposition. Un décalage de 1IL est équivalent à une modification du temps d’exposition d'un facteur 2.
Les corrections d’exposition positives rendront l’image plus claire. L'augmentation du niveau de bruit sera un effet secondaire. Selon le niveau de bruit de base de votre appareil et la valeur ISO de votre image, les compensations positives d’exposition jusqu'à 1IL ou 2IL donnent encore des résultats raisonnables.
Les corrections d’exposition négatives rendront l’image plus sombre. Étant donnée la nature des images numériques, ceci ne permet pas de corriger les hautes lumières complètement brûlées mais permet de reconstruire les données dans les cas où seulement certains des canaux RVB sont tronqués (voyez aussi la Section 3.4.1.27, « Reconstruire hautes lumières »).
L’ajustement du niveau de noir est un outil permettant d’augmenter le contraste et l'éclat d'une image. La valeur définit le seuil des valeurs de gris foncé qui seront tronquées vers un noir pur. Utilisez-le avec précautions car les valeurs qui auront été tronquées ne pourront pas être récupérées ultérieurement dans d’autres modules situés plus bas dans le pipeline graphique. Veuillez aussi jeter un œil au module courbe des tonalités (voyez la Section 3.4.2.13, « Courbe des tonalités ») et au module niveaux (voyez la Section 3.4.2.12, « Niveaux ») qui, étant appliqués plus tard dans le pipeline graphique, peuvent produire des résultats similaires avec moins d’effets secondaires.
Le module exposition a deux modes opératoires.
En mode « manuel » vous définissez directement la valeur de la correction d'exposition que vous souhaitez appliquer à votre image.
En mode « automatique » darktable analyse l'histogramme de votre image. Vous sélectionnez un point de référence dans l'histogramme en tant que « centile » et vous définissez une valeur cible – darktable calcule automatiquement la compensation d'exposition nécessaire au décalage de la position sélectionnée vers la valeur cible. La valeur de compensation d'exposition calculée est affichée pour information dans l'interface graphique du module.
Le mode « automatique » possède un ajustement du niveau de noir qui opère comme en mode « manuel ».
L'ajustement automatique est disponible uniquement pour les images RAW. Un cas typique d'utilisation est la suppression du scintillement dans une série de photographies obtenue en utilisant la technique de l'accéléré. Vous appliquez à toutes les images de la série une correction automatique d'exposition avec le même ensemble de paramètres – les différences d'illumination sont compensées de telle sorte que la séquence vidéo finale ne montre aucun scintillement.
Supprimez automatiquement le biais d'exposition de l'appareil photo (disponible uniquement en mode « manuel »). Le biais d'exposition de l'appareil photo est la compensation IL du photomètre de l'appareil photo, couramment utilisé pour empêcher l'écrêtage des hautes lumières, pour les photographes qui exposent à droite de l'histogramme. Cette fonctionnalité repose sur la lecture du champ EXIF
ExposureBiasValue
qui doit être correctement rempli dans le fichier RAW par l'appareil photo pour que cela fonctionne.
Remarque: pour les RAW Fuji, il sera nécessaire d'ajouter +0,75 IL supplémentaire, pour une correction globale de +1,25 IL, pour compenser leur sous-exposition native.
darktable peut calculer les valeurs correctes de niveau de noir et d'exposition de votre image en fonction du contenu d'une
zone rectangulaire. Le curseur d'ajustement vous laisse définir quel pourcentage des valeurs de luminosité doit être éliminé
lors du calcul. Presser l'icône démarre le calcul et vous laisse dessiner avec la souris une zone rectangulaire de votre choix. Cette fonctionnalité est
uniquement disponible en mode « manuel ».
Définit une position dans l'histogramme pour un ajustement automatique de l'exposition. Un centile à 50% est une position dans l'histogramme où 50% des valeurs de pixel lui sont inférieures et 50% lui sont supérieures. Pour plus de détails voyez centile. Disponible uniquement en mode « automatique ».
Définit la valeur cible pour une correction automatique de l'exposition en termes de [IL] relativement au point blanc de l'appareil photo. Le point blanc est spécifique à l'appareil photo et définit la valeur maximale de clarté que peut détecter son capteur. Disponible uniquement en mode « automatique ».
Ce module est utilisé pour recadrer, pivoter et corriger les distorsions de perspective de votre image. Vous pouvez incruster dans votre image diverses lignes guide qui vous assisteront dans l’utilisation des outils. |
Certains des outils de ce module, à savoir l’ajustement de l’angle de rotation et les corrections de la distorsion de perspective, nécessiteront que les données de l’image d’origine soient interpolées. Afin d’obtenir la meilleure netteté des résultats, définissez « lanczos3 » comme interpolateur de pixels depuis l'onglet traitement des préférences (voir Section 8.6, « Traitement » ).
Lorsque l’interface utilisateur de ce module est active, vous verrez l’image entière non recadrée avec, en incrustation, des poignées et des lignes guides.
Sélectionnez tout d’abord le rapport d’aspect que vous désirez et dimensionnez les limites de découpe en glissant les poignées des bordures et des coins. Utilisez le bouton de droite de la boîte aspect pour basculer entre les modes portrait et paysage. Vous pouvez déplacer le rectangle de découpe en maintenant enfoncé le bouton gauche de la souris et en glissant. Lorsque vous avez terminé et souhaitez exécuter la découpe, il suffit d'activer un autre module ou de double-cliquer dans l'image. Vous pouvez modifier votre découpe à tout moment simplement en revenant à ce module.
Cet outil est utilisé pour retourner l’image selon l’axe vertical, horizontal ou les deux.
Cet outil corrige l’angle de rotation, ce qui vous aide à mettre de niveau une image. Vous pouvez soit définir une valeur numérique, soit utiliser directement votre souris sur l’image. Pour utiliser votre souris, faites un clic-droit, maintenez le bouton enfoncé et tracez une ligne le long d'un élément horizontal ou vertical approprié, dès que vous relâchez le bouton, l’image pivote de manière à ce que la ligne que vous avez tracée corresponde à l’axe horizontal/vertical.
Cet outil est destiné à corriger les distorsions de perspective de votre image. C’est utile, par exemple, lorsque vous prenez depuis le sol une photo d’un bâtiment élevé avec un objectif grand angulaire pointant vers le haut. La zone de liste déroulante vous permet de sélectionner le type de correction que vous désirez appliquer :
vertical | si vous désirez limiter la correction aux lignes verticales |
horizontal | si vous désirez limiter la correction aux lignes horizontales |
les deux | si vous désirez corriger à la fois les lignes horizontales et verticales |
Selon le type de correction sélectionné vous pourrez voir deux ou quatre lignes droites de réglage superposées à votre image. Deux cercles rouges sur chaque ligne vous permettent de modifier la position des lignes avec votre souris. Chaque ligne comporte en outre un bouton de « symétrie ». S’il est activé (et mis en surbrillance rouge), tous les mouvements de la ligne affectée seront recopiés par symétrie miroir sur la ligne opposée. Afin de corriger les distorsions de perspective, vous devrez trouver dans votre image un élément vertical et/ou horizontal adapté et aligner les lignes d’ajustement avec cet élément. Une fois ceci réalisé, pressez le bouton « ok » situé près du centre de votre image. L’image sera corrigée immédiatement. Vous pouvez à tout moment revenir en arrière et affiner votre correction en sélectionnant « correction appliquée » dans la zone de liste déroulante. |
Utilisez cette option pour éviter les contours noirs sur les bordures des images. Utile lorsque vous pivoter l’image.
Vous pouvez changer ici le rapport d’aspect que vous souhaitez pour le résultat, forçant ainsi le rapport entre largeur et hauteur du rectangle de découpage a être égal au rapport d'aspect que vous avez choisi. De nombreux rapports numériques courants sont prédéfinis. Quelques rapports d’aspect spéciaux demandent une explication :
libre | créer un rectangle de manière libre sans le contraindre à un rapport |
image originale | cette option contraint le rapport d’aspect à celui de l’image |
carré | cette option contraint le rapport d’aspect à 1 |
rapport d’or | cette option contraint le rapport d’aspect au nombre d’or |
Après avoir ouvert la zone de liste déroulante vous pouvez aussi sélectionner un autre ratio en le tapant sous la forme « x:y ». Si vous souhaitez qu'un certain ratio d'aspect soit ajouté aux ratios prédéfinis vous pouvez le faire en incluant une ligne de la forme
plugins/darkroom/clipping/extra_aspect_ratios/foo=x:y
dans le fichier de configuration de darktable $HOME/.config/darktable/darktablerc
. Ici « foo » définit le nom du nouveau ratio d'aspect et « x » et « y » les valeurs numériques correspondantes.
De nombreux guides se passant d'explication sont disponibles pour vous aider à composer votre image.
Dans le cas où les lignes guide ne sont pas symétriques relativement au cadre de l'image, vous pouvez les retourner par rapport à l'axe horizontal, par rapport à l'axe vertical ou par rapport aux deux.
Dans l'onglet marges, vous pouvez définir directement la distance entre la bordure de l'image non recadrée et le rectangle de recadrage pour les quatre marges. Les valeurs sont spécifiées en pourcentage de la largeur / hauteur de l'image non recadrée. Ces valeurs seront mises à jour si vous déplacez ou redimensionnez le rectangle de recadrage avec la souris.
Ce module est conçu pour corriger automatiquement les lignes convergentes, une forme de distorsion de perspective fréquemment rencontrée dans les photographies architecturales. Le mécanisme sous-jacent est inspiré par le programme Maj+N de Markus Hebel. |
Les distorsions de perspective sont des effets naturels quand on projette une scène en trois dimensions sur un plan en deux dimensions. Les objets proches de l'observateur apparaissent alors plus grands que les objets plus éloignés. Les lignes convergentes sont un cas spécial de distorsions de perspective fréquemment observé dans les photographies architecturales. Les lignes parallèles, lorsqu'elles sont photographiées sous un certain angle, se transforment en lignes convergentes qui se rencontrent à un certain point d'observation à l'intérieur ou à l'extérieur du cadre d'image.
Ce module est capable de corriger les lignes convergentes en déformant l'image de telle sorte que les lignes en question deviennent parallèles au cadre de l'image. Les corrections peuvent être appliquées en direction verticale ou horizontale ou en combinant les deux. Pour effectuer une correction automatique le module analyse l'image pour trouver des caractéristiques structurelles appropriées constituées de segments de droite. Sur la base de ces segments de droite, une procédure d'ajustement est lancée pour déterminer les meilleures valeurs des paramètres du module.
Cliquer l'icône « récupère les structures » ( ) force darktable à analyser l'image à la recherche d'éléments structurels. Les segments de droite sont détectés et évalués.
Seuls les droites qui forment un ensemble de droites soit horizontales soit verticales sont utilisées pour les étapes de traitement
ultérieur. Les segments de droite sont affichés sur l'image en surimpression. Un code de couleur décrit quel type de droite
darktable a trouvé :
vert | droites qu'il est pertinent de considérer comme étant des droites verticales convergentes |
rouge | droites qui sont verticales mais qui ne font pas partie de l'ensemble des droites convergentes |
bleu | droites qu'il est pertinent de considérer comme étant des droites horizontales convergentes |
jaune | droites qui sont horizontales mais qui ne font pas partie de l'ensemble des droites convergentes |
gris | autres droites identifiées mais sans intérêt pour ce module |
Les lignes marquées en rouge ou en jaune sont considérées comme des valeurs aberrantes et ne sont pas prises en compte pour l'étape d'ajustement automatique. Cette élimination des aberrations implique un processus statistique avec un échantillonnage aléatoire de sorte que chaque fois que vous appuyez sur le bouton « récupère les structures », le motif de couleur des lignes sera un peu différent. Vous pouvez modifier manuellement l'état des segments : cliquer-gauche sur une ligne la sélectionne (sa couleur devient verte ou bleue) tandis que cliquer-droit la désélectionne (sa couleur devient rouge ou jaune). Maintenir le bouton de la souris enfoncé permet une action de balayage pour sélectionner / désélectionner plusieurs lignes d'une rangée ; la taille de la brosse sélectionner/désélectionner peut être changée à l'aide de la molette de la souris . Maintenir enfoncée la touche Maj et maintenir le bouton gauche ou droit de la souris enfoncé tout en faisant glisser sélectionne ou désélectionne toutes les lignes dans la zone rectangulaire choisie.
Cliquer l'une de icônes « correction automatique » (voyez ci-dessous) déclenche un processus d'optimisation qui trouve les paramètres les mieux adaptés. L'image et les lignes superposées sont affichées avec les corrections de perspective appliquées.
Ce paramètre contrôle une rotation de l'image autour de son centre et peut corriger une ligne d'horizon qui est de travers.
Ce paramètre corrige verticalement les lignes convergentes. Dans certains cas vous obtenez une image d'aspect plus naturel si vous ne corrigez pas à 100% les distorsions verticales mais plutôt à un niveau de 80% à 90%. Si vous le désirez, réduisez la valeur de ce paramètre après avoir exécuté la correction automatique.
Ce paramètre réalise un cisaillement de l'image selon une de ses diagonales. Elle est nécessaire lors de la correction simultanée - verticale et horizontale- des distorsions de perspective.
Si activée, des lignes guides sont superposées à l'image pour vous aider à juger la qualité de la correction.
Quand elle est activée, la fonctionnalité de recadrage automatique découpe l’image pour éliminer les coins noirs. Vous pouvez choisir de découper, soit la « plus grande surface », soit le plus grand rectangle conservant le rapport hauteur / largeur d'origine (« format d'origine quote>). Dans ce dernier cas, vous pouvez ajuster manuellement le r »
Ce paramètre contrôle comment les boîtiers et les objectifs spécifiques sont pris en compte. S'il est fixé à « générique> » une longueur focale de 28 mm et un boîtier plein-format sont attendus. S'il est fixé à « spécifique » une longueur focale et un facteur de cadrage doivent être fixés manuellement.
La longueur focale de l'objectif utilisé. La valeur par défaut est celle contenue dans les données Exif de votre image. Ce paramètre est effectif et visible uniquement si le modèle « spécifique » d'objectif a été sélectionné.
Le facteur de cadrage utilisé par le boîtier. Vous aurez typiquement besoin de fixer manuellement cette valeur. Ce paramètre est effectif et visible uniquement si le modèle « spécifique » d'objectif a été sélectionné.
Si le modèle « spécifique » d'objectif a été sélectionné ce paramètre vous permet un ajustement manuel libre du rapport d'aspect de l'image.
Cliquer l'une des icônes lance un ajustement automatique des paramètres du module basé sur les lignes verticales et/ou horizontales
sélectionnées. Vous pouvez choisir de corriger uniquement les distorsions verticales (), seulement les distorsions horizontales (
) ou les deux types de distorsions simultanément (
). Un Ctrl+clic sur l'une des icônes ajuste seulement la rotation. Un Maj+clic sur l'une des icônes ajuste seulement la correction verticale et/ou horizontale.
Cliquer sur l'icône provoque une analyse (ou une nouvelle analyse) de l'image pour trouver des segments de droite appropriés. Un Maj+clic applique une étape préliminaire d'amélioration du contraste, un Ctrl+clic applique une étape de renforcement des bords. Ces deux possibilités peuvent être utilisées seules ou combinées si la configuration
par défaut n'est pas capable de détecter suffisamment de lignes. Cliquez sur l'icône
écarte toutes les données structurelles collectées. En cliquant sur l'icône
vous pouvez activer ou désactiver la superposition des segments de droite.
Une image en entrée avec une ligne d'horizon de travers et des lignes convergentes à cause d'un boîtier dirigé vers le haut lors de la prise de vue. | |
L'image après avoir corrigé les distorsions de perspective verticales et horizontales. Notez l'action de la fonction de recadrage automatique de l'image et la superposition encore visible des lignes structurelles. |
Le module suppression de la brume est conçu pour automatiquement réduire l'effet de poussière et de brume dans l'air, qui souvent réduit le contraste de couleur dans les photographies de paysage. En général, ce module peut être employé pour renforcer la couleur des images spécifiquement dans les régions de faible contraste. |
Plus la densité de la brume dans l'air est élevée et plus la distance entre le boîtier et l'objet photographié est grande, moins l'objet apparaît coloré dans l'image. La brume absorbe la lumière approchant les objets dans la direction du boîtier mais elle est aussi une source de lumière de fond diffuse. C'est pourquoi le module suppression de la brume estime tout d'abord la quantité de brume pour chaque région de l'image et ensuite supprime la lumière de fond diffuse en fonction de sa puissance locale et récupère la lumière originale de l'objet.
Le module suppression de la brume a deux contrôles qui déterminent la quantité de réduction de la brume et limitent la distance jusqu'à laquelle la brume est supprimée. Positionner les deux contrôles à un maximise la quantité de suppression de la brume mais cela est également susceptible de produire des artefacts. Supprimer la lumière atmosphérique peut rendre l'image "plate" et donner lieu à un style paraissant non naturel.
Le paramètre force contrôle la quantité de suppression de la brume. Quand il est défini à un, le module supprime 100 pour cent de la brume détectée jusqu'à une distance du boîtier spécifiée par le paramètre distance ; voyez ci-dessous. Des valeurs négatives du paramètre force augmentent la quantité de brume dans l'image.
Ce paramètre limite la distance jusqu'à laquelle la brume est supprimée. Pour des petites valeurs la suppression de la brume est restreinte au premier plan de l'image. La brume est supprimée du premier plan jusqu'à l'arrière plan lointain si le paramètre distance est défini à un. Dans le cas d'une valeur négative du paramètre force le contrôle distance n'a aucun effet.
Ce module ajoute, aux données de l’image, la courbe de correction requise si vous avez sélectionné certains profils d’entrée dans le module profil de couleur d'entrée. |
Si, dans le module profil de couleur d'entrée, vous décidez d’utiliser un profil ICC du fabricant de l’appareil photo, l’application aux données de l’image d’une courbe de correction sera très souvent nécessaire – sinon, la sortie finale sera bien trop sombre. Ce traitement supplémentaire n'est pas nécessaire si vous utilisez le profil standard de darktable ou les matrices de couleur améliorées. La courbe de correction est définie par une partie linéaire s'étendant des ombres jusqu'à une certaine limite supérieure et par une courbe gamma couvrant les tons moyens et les hautes lumières. Pour davantage d’informations vous pouvez regarder le projet voisin de darktable UFRaw.
Définit la limite supérieure de la région considérée comme faisant partie des ombres et où aucune correction gamma ne sera effectuée. Typiquement, des valeurs comprises entre 0,0 et 0,1 sont requises par le profil.
Ce module peut corriger un certain nombre de défauts de l'objectif, à savoir les distorsions, les aberrations chromatiques transversales (TCA) et le vignettage. Il dépend de la bibliothèque externe objectif fournie avec des profils de correction pour de nombreux appareils et objectifs courants (mais pas pour tous). |
Pour effectuer les corrections d’objectif, le module utilise les données EXIF de votre image afin d’identifier votre combinaison spécifique d’appareil photo et d’objectif. Il récupère les paramètres de correction nécessaires depuis un profil dans la base de données de lensfun.
La marque et le modèle de l’appareil photo sont déterminés par les données EXIF. Vous pouvez les écraser manuellement en sélectionnant votre appareil depuis un menu hiérarchique.
Seuls les objectifs dont les profils de correction correspondent à la caméra sélectionnée seront affichés.
La marque et le modèle de l’objectif sont déterminés par les données EXIF. Vous pouvez les écraser manuellement en sélectionnant votre objectif à l’aide d’un menu hiérarchique. Ceci est principalement nécessaire pour les objectifs purement mécaniques, mais peut aussi être nécessaire pour des objectifs hors marque ou provenant d'une tierce-partie.
Les corrections additionnelles dépendent de certains paramètres photométriques lus dans les données EXIF : longueur focale (nécessaire pour la distorsion, la TCA, le vignettage), l’ouverture (nécessaire pour la TCA, le vignettage) et la distance de mise au point (nécessaire pour le vignettage). De nombreux appareils n'enregistrent pas la longueur focale dans leurs données EXIF, vous devrez alors probablement la définir vous-même manuellement.
Vous pouvez écraser vous-même tous les paramètres sélectionnés automatiquement. Soit en choisissant l’une des valeurs prédéfinies depuis le menu déroulant, soit – le menu déroulant étant toujours ouvert – en tapant tout simplement au clavier votre propre valeur.
Si la bibliothèque lensfun de votre système ne comporte pas de profil de correction pour le couple appareil/objectif identifié automatiquement, les contrôles des trois paramètres photométriques ne sont pas affichés et à la place vous aurez un message d’avertissement. Vous pouvez essayer de trouver vous même le profil correct en le recherchant dans le menu. Si vous ne pouvez pas trouver votre objectif, vérifiez qu'il se trouve dans la liste des objectifs supportés, et référez-vous à l'outil lensfun-update-data. S’il n'existe pas de profil adapté à votre objectif, veuillez visiter le service de calibration d’objectif proposé par Torsten Bronger, un des utilisateurs de darktable. Vous pouvez aussi aller sur la lensfun's home page et apprendre à générer votre propre jeu de paramètres de correction. Ne pas oublier de partager votre profil avec l’équipe de lensfun !
Cette zone de liste déroulante vous permet de choisir les corrections que darktable va appliquer (parmi distorsion, TCA et vignettage). Modifiez la valeur par défaut « tout », si votre appareil effectue déjà certaines corrections internes (par exemple le vignettage), ou si vous désirez effectuer certaines corrections avec un autre logiciel.
En plus de la correction des défauts de l’objectif, ce module peut modifier le type de projection de votre image. Depuis cette zone de liste déroulante définissez la projection souhaitée, comme « rectilinéaire », « fish-eye », « panoramique », « équirectangulaire », « orthographique », « stéréographique », « angle solide constant », « fish-eye ».
Ce curseur vous permet d’ajuster le facteur d’échelle de votre image. En pressant le bouton d’échelle automatique (à droite du curseur) vous laisserez darktable rechercher la meilleure solution pour éviter les coins noirs.
Le comportement par défaut de ce module est de corriger les défauts d'objectif. Vous pouvez basculer ce commutateur sur « distorsion » afin de simuler le comportement d’un objectif particulier (effet inverse).
Ce curseur vous permet d’écraser le paramètre de correction de la TCA. Vous pouvez aussi utiliser ce curseur pour définir manuellement ce paramètre dans le cas où le profil de l’objectif ne prend pas en charge la correction de TCA. Examinez les franges colorées des contours de zones à fort contraste et ajustez ce paramètre et le suivant afin de minimiser ces franges.
Ce curseur vous permet d’écraser le paramètre de correction de la TCA. Vous pouvez aussi utiliser ce curseur pour ajuster manuellement le paramètre dans le cas où le profil de l’objectif ne prend pas en charge la correction de TCA.
Vous remarquerez parfois que pour une combinaison donnée appareil/objectif seule une partie des corrections possibles (TCA, distorsion, vignettage) est prise en charge par les profils de Lensfun. Cette boîte de message vous indiquera les corrections qui ont effectivement été appliquées.
Les capteurs de certains appareils photographiques, comme Fujifilm FinePix S2Pro, F700, et E550, ont un modèle Bayer orienté diagonalement au lieu de la disposition orthogonale habituelle. Sans correction cela conduirait à une image basculée, avec des coins noirs. Ce module applique la rotation nécessaire. |
Ce module est utilisé pour réduire le bruit des images prises en sensibilité ISO élevée. Il est signalé comme étant un module lent en raison de sa grande consommation de ressources, à la fois en termes de cycles CPU et en termes d’utilisation de la mémoire. Contrairement à ce que l'on pourrait intuitivement croire, plus la valeur des curseurs augmente, plus la consommation des ressources diminue. |
Ce module réduit le bruit dans votre image mais préserve les arêtes vives. Ceci est réalisé en faisant la moyenne des pixels avec leurs voisins, prenant en compte non seulement la distance géométrique mais aussi la distance dans l'échelle des couleurs, c'est-à-dire les différences entre les valeurs RVB. Comme la réduction de bruit est un processus gourmand en ressources, il ralentit significativement le traitement du pipeline graphique ; envisagez d’activer tardivement ce module dans votre flux de travail. Le module peut être vraiment efficace si un canal RVB est plus bruité que les deux autres.
Ce module propose une opération de réduction de bruit facile à utiliser et en même temps très efficace. Sous le capot il applique un algorithme de réduction de bruit, selon votre choix en mode moyennes non-locales ou en mode ondelettes tenant compte des contours, avec des paramètres spécialement profilés pour certains modèles d’appareils photos et leur réglage ISO. |
L’équipe de darktable, avec l’aide de nombreux utilisateurs, a mesuré les profils de bruit de divers appareils photo. Nous avons évalué, en fonction des réglages ISO, la manière dont les statistiques de bruit évoluent avec la luminosité pour les trois canaux de couleur. Notre ensemble de profils couvre bien plus de 200 modèles d'appareils photo de tous les grands fabricants.
darktable stocke les profils de bruit dans un fichier json externe. On peut trouver ce fichier dans $DARKTABLE/share/darktable/noiseprofile.json
où $DARKTABLE
représente le répertoire d'installation de darktable. Le format json est assez simple et expliqué dans json.org. Vous pouvez remplacer les profils de bruit par défaut par les vôtres et spécifier le fichier qui les contient sur la ligne
de commande en lançant darktable. Pour plus de détails voyez Section 1.1.1, « Exécutable darktable
». Si vous générez vos propres profils de bruit n'oubliez-pas de partager vos résultats avec l'équipe de darktable !
/! \ ATTENTION/! \ La prévisualisation zoomée de la chambre noire n’est pas tout à fait précise. Vérifiez toujours votre résultat à un niveau de zoom de 100% !
Notez que (presque) tous les curseurs de ce module peuvent prendre des valeurs supérieures à leurs limites visibles en entrant des valeurs à l'aide du Clic-droit et du clavier.
En se basant sur les données EXIF de votre fichier RAW, darktable va automatiquement déterminer le modèle de l’appareil photo et son réglage ISO. S’il le trouve dans la base de données, le profil de bruit correspondant sera utilisé. Si votre image a été prise avec une valeur d’ISO intermédiaire, les propriétés statistiques seront interpolées entre les deux jeux de valeurs les plus proches trouvées dans la base de données, et ce réglage interpolé apparaîtra en première ligne de la zone de liste déroulante. Vous avez également la possibilité de remplacer manuellement cette sélection pour mieux répondre à vos préférences personnelles. L’entrée supérieure de la zone de liste déroulante vous permet de revenir au profil que darktable juge le mieux adapté.
Ce module peut éliminer le bruit avec deux algorithmes de base différents. « moyennes non-locales » peut lutter efficacement contre le bruit de luminance (clarté) alors qu'il est moins efficace avec la chrominance (bruit de couleur) ; « ondelettes » est particulièrement efficace pour l’élimination du bruit de chrominance (couleur) mais peut aussi donner de bons résultats pour le bruit de luminance. Il peut aussi vous permettre d'ajuster la force de la réduction de bruit en fonction de la granularité du bruit. En cas de besoin, vous pouvez appliquer deux instances de ce module (voir Section 3.2.4, « Instances multiples ») : une instance pour lutter contre le bruit de luminance avec le mode de fusion « luminosité » ou « valeur TSV », et une autre pour lutter contre le bruit de chrominance avec le mode de fusion « couleur » ou « teinte TSV ». Un exemple d'utilisation de deux instances avec des modes de fusion différents est disponible dans les préréglages de ce module. Pour davantage d’informations sur les modes de fusion, voyez la Section 3.2.5.4, « Opérateurs de fusion ».
Comme la balance des blancs amplifie différemment les canaux RVB, ceux-ci présentent des niveaux de bruit différents. Cette case à cocher rend l'algorithme adaptable à la balance des blancs. Cette option doit être désactivée sur la deuxième instance si vous utilisez une première instance avec un mode de fusion des couleurs.
Ce curseur n'est disponible que si le mode « moyennes non-locales » est sélectionné. Il contrôle la taille des patches devant être appariés lorsqu'on décide quels sont les pixels à moyenner (voir aussi Section 3.4.1.9, « Réduction du bruit - moyennes non locales (déprécié) »). Donner de plus grandes valeurs à ce paramètre peut donner davantage de netteté, surtout pour les bords vifs, mais peut aussi donner plus d'artefacts. Le temps de traitement restera sensiblement le même.
Ce curseur est disponible seulement si le mode « moyennes non-locales » est sélectionné. Il contrôle jusqu'à quelle distance d'un pixel l'algorithme essaiera de trouver des patches similaires. Le temps d'exécution est fortement impacté par ce paramètre : il dépend du carré du paramètre. Plus petite la valeur plus rapide l'exécution, plus grande la valeur plus lente l'exécution. Augmenter la valeur peut donner de meilleurs résultats pour des images fortement bruitées lorsque du grain grossier est visible.
Ce curseur est disponible seulement si le mode « moyennes non-locales » est sélectionné. Il contrôle jusqu'à quelle distance d'un pixel l'algorithme essaiera de trouver des patches similaires. Le temps d'exécution est fortement impacté par ce paramètre : il dépend du carré du paramètre. Plus petite la valeur plus rapide l'exécution, plus grande la valeur plus lente l'exécution. Augmenter la valeur peut donner de meilleurs résultats pour des images fortement bruitées lorsque du grain grossier est visible.
Ce curseur est disponible uniquement si le mode « moyennes non-locales » ou « moyennes non-locales automatiques » est sélectionné. Il contrôle la quantité de détails qui doit être préservée par l'algorithme. Il peut être utilisé comme un moyen de contrôler la quantité de lissage du bruit de luminance : donner une valeur importante à ce curseur entraînera principalement un lissage du bruit de chrominance avec peu de lissage du bruit de luminance. Ce curseur n'a aucun effet si la taille du patch est définie à 0.
Ces courbes sont seulement disponibles quand le mode « ondelette » est sélectionné. Généralement, le bruit d'une image n'est pas seulement à grains fins, mais il peut aussi être à grains plus ou moins gros. Ces courbes permettent de réduire plus ou moins le bruit en fonction de la granularité du bruit visible. La partie gauche de la courbe agira sur le bruit à grains très gros, alors que sa partie droite agira sur le bruit à grains très fins. Pousser la courbe vers le haut donnera plus de lissage, la tirer vers le bas en donnera moins. Par exemple, vous pouvez préserver le bruit à grains très fins en tirant vers le bas le point à l'extrême droite de la courbe jusqu'à la position la plus basse possible. Autre exemple, si vous vous attaquez au bruit de la chrominance en mode fusion, vous pouvez pousser vers le haut la partie droite de la courbe, car les couleurs ne sont pas censées changer beaucoup dans les échelles à grains fins : cela vous aidera surtout si vous voyez quelques pixels isolés laissés non débruités. |
En ce qui concerne les courbes R, G et B, la meilleure façon de les utiliser est de regarder l'un des canaux en utilisant le module mixeur de canaux en mode de gris, de réduire le bruit de ce canal particulier, puis de faire de même pour les autres canaux. De cette façon, vous pouvez prendre en compte que, dans votre réduction de bruit, certains canaux peuvent être plus bruités que d’autres. Sachez qu'estimer quel canal est bruyant sans réellement regarder individuellement les canaux n'est pas simple et peut être contre-intuitif : un pixel complètement rouge peut ne pas être causé par du bruit sur le canal R, mais en réalité par du bruit sur les canaux B et G.
Ce paramètre est là pour ajuster finement le niveau de l’effet de réduction de bruit. La valeur par défaut a été choisie pour maximiser le pic du rapport signal sur bruit. C'est principalement une affaire de goût, selon que vous préférez un niveau de bruit assez bas au prix d'une perte plus importante des détails, ou selon que vous acceptez plus de bruit résiduel afin de mieux préserver les structures fines de votre image.
Cette option est disponible dans les modes « ondelettes » et « moyennes non-locales ». Elle permet de réduire le bruit des ombres ou des hautes lumières de manière plus agressive. Diminuez la valeur pour réduire davantage le bruit des ombres que celui des hautes lumières. Habituellement, lorsque le bruit augmente, vous devrez réduire cette valeur.
Cette option est disponible dans les modes « ondelettes » et « moyennes non-locales>. Elle permet de corriger la dominante de couleur pouvant apparaître dans les ombres. Augmentez cette valeur si les ombres sombres semblent trop verdâtres, diminuez-la si elles apparaissent violettes. »
Cette option est disponible dans les modes « automatiques ». Dans ces modes, darktable essaie de déduire les paramètres de la réduction de bruit à partir du profil de l'appareil photo. Selon votre image, les paramètres déduits automatiquement peuvent ne pas être optimaux. Par exemple si votre image est fortement sous-exposée et que vous avez augmenté l'exposition, vous devrez augmenter ce paramètre pour obtenir une réduction de bruit correcte. Ce paramètre doit refléter l'amplification du bruit que vous ajoutez à votre image : si vous ajoutez 1 IL d'exposition, le signal est multiplié par 2, ce paramètre doit donc être défini à 2.
Dématricer est une étape essentielle de tout processus de développement d’une image RAW.
Une description détaillée sortirait du cadre de ce manuel. En un mot, les cellules du capteur d’un appareil photo numérique peuvent enregistrer différents niveaux de clarté, et ne peuvent pas enregistrer différentes couleurs. Afin d’obtenir une image couleur, chaque cellule est recouverte d’un filtre de l'une des couleurs rouge, vert ou bleu. En raison de la sensibilité de l’œil humain il y a deux fois plus de cellules vertes que de cellules rouges ou bleues. Les filtres sont disposés selon une certaine mosaïque appelée matrice de Bayer. Chaque pixel de votre image n’a donc des informations, à l'origine, que pour un seul canal de couleur. Le dématriçage reconstruit les canaux de couleurs manquants en interpolant les données des pixels voisins. Pour en savoir plus, voyez l’article de Wikipédia sur la Bayer filter.
Comme l’interpolation est susceptible de produire des artefacts, par le passé, différents algorithmes de dématriçage ont été développés. Typiquement, les artefacts sont visibles sous forme d'effets de moiré lorsque vous zoomez fortement votre image. darktable prend actuellement en charge PPG, AMAZE et VNG4. Tous ces algorithmes donnent des sorties de haute qualité avec une faible tendance aux artefacts. Certains disent qu'AMAZE donne parfois des résultats un peu meilleurs. Cependant, comme AMAZE est beaucoup plus lent, darktable utilise PPG par défaut. Des trois algorithmes, VNG4 produit les résultats les plus doux, mais si vous voyez des artefacts en "labyrinthe", essayez VNG4 pour les éliminer.
Il y a quelques appareils dont les capteurs n'utilisent pas un filtre de Bayer. Les appareils avec un capteur "X-Trans" ont leur propre ensemble d'algorithmes de dématriçage. L'algorithme par défaut pour les capteurs X-Trans est Markesteijn 1-passe, qui produit d'assez bons résultats. Pour une qualité un peu meilleure (au prix d'un processus plus lent), choisissez l'algorithme Markesteijn 3-passes. Sur certains ordinateurs l'algorithme VNG est plus rapide que l'algorithme Markesteijn 1-passe, mais il est plus sujet à des artefacts de dématriçage.
De plus darktable fournit un algorithme de dématriçage - monochrome. Ce n'est pas un algorithme d'usage général utile pour toutes les images. Il sert uniquement pour les boîtiers dont le tableau de filtrage couleur a été physiquement supprimé du capteur, par exemple physiquement rayé. Normalement le dématriçage reconstruit les canaux de couleur manquants par interpolation des données des pixels voisins. Mais puisque le tableau de filtrage couleur est absent, il n'y a rien à interpoler, donc cet algorithme fixe tout simplement tous les canaux de couleur à la même valeur. Ceci se traduit par des pixels gris, produisant ainsi une image monochrome. Cette méthode garantit l'absence des artefacts d'interpolation qui seraient présents si un autre algorithme de dématriçage avait été utilisé.
Certains autres paramètres de ce module peuvent activer des étapes supplémentaires de moyenne et de lissage. Elles peuvent aider à réduire les artefacts restants dans des cas particuliers.
Le dématriçage est appliqué systématiquement lors de l’exportation des images. Il n'est effectué pour l'écran que lorsque le facteur de zoom est supérieur à 50% ou lorsque les préférences correspondantes sont définies dans « méthode de dématriçage pour la vue en chambre noire » (voir Section 8.4, « Chambre noire » ). Sinon, les canaux de couleur sont calculés à partir des pixels voisins sans utiliser une coûteuse interpolation.
Définit la méthode de dématriçage. darktable supporte PPG, AMAZE et VNG4 pour les capteurs de type Bayer. Pour les capteurs X-Trans il supporte actuellement VNG, Markesteijn 1-passe et Markesteijn 3-passes.
Définit le seuil pour une passe médiane supplémentaire. La valeur par défaut égale à « 0 » désactive le filtrage médian. Cette option n'apparaît pas pour les capteurs X-Trans.
Fixe le nombre de passes additionnelles de lissage de la couleur. La valeur par défaut est « désactivé ».
Les filtres verts de certains appareils photo ont des propriétés qui varient légèrement. Ce paramètre ajoute une étape additionnelle d’égalisation afin de supprimer les artefacts. Les options disponibles sont « désactivé », « moyenne locale », « moyenne globale » et « moyenne globale et locale ». Cette option n'est pas présente pour les capteurs X-Trans.
Le module réduction du bruit RAW vous permet d’effectuer une réduction de bruit sur les données avant qu'elles ne soient dématricées. Il est porté depuis dcraw. |
Définit le seuil pour la détection de bruit. Des valeurs élevées donnent une réduction de bruit plus importante et une plus grande perte de détails de l’image.
Le bruit d'une image n'est pas toujours constitué de grains fins, il peut aussi être constitué de grains plus ou moins gros. Ces courbes permettent de réduire plus ou moins le bruit en fonction de la granularité du bruit visible. La partie gauche de la courbe agira sur le bruit à grains très gros, alors que sa partie droite agira sur le bruit à grains très fins. Tirer la courbe vers le haut donnera plus de lissage, la tirer vers le bas en donnera moins. Par exemple, vous pouvez préserver le bruit à grains très fins en tirant vers le bas le point à l'extrême droite de la courbe jusqu'à la position la plus basse possible. Autre exemple, si vous vous attaquez au bruit de la chrominance en mode fusion, vous pouvez pousser vers le haut la partie droite de la courbe, car les couleurs ne sont pas censées changer beaucoup dans les échelles à grains fins : cela vous aidera surtout si vous voyez quelques pixels isolés laissés non débruités. En ce qui concerne les courbes R, G et B, la meilleure façon de les utiliser est de regarder l'un des canaux en utilisant le module mixeur de canaux en mode de gris, de réduire le bruit de ce canal particulier, puis de faire de même pour les autres canaux. De cette façon, vous pouvez prendre en compte que, dans votre réduction de bruit, certains canaux peuvent être plus bruités que d’autres. Sachez qu'estimer quel canal est bruyant sans réellement regarder individuellement les canaux n'est pas simple et peut être contre-intuitif : un pixel complètement rouge peut ne pas être causé par du bruit sur le canal R, mais en réalité par du bruit sur les canaux B et G.
Vous contrôlez la sensibilité de la détection avec le paramètre seuil et le niveau d’élimination avec le paramètre force.
Seuil de la détection, c'est-à-dire de combien la valeur d’un pixel doit différer de celles de ses voisins pour que celui-ci soit considéré comme un pixel chaud.
Ceci étendra la détection des pixels chauds. Un pixel sera considéré comme étant chaud même si seulement trois de ses voisins (au lieu de quatre) s’écartent d'une valeur supérieure au seuil de détection.
Ce module n'a pas de paramètre. Activé, il essaiera automatiquement d’optimiser la suppression des aberrations chromatiques visibles.
Le modèle sous-jacent suppose que l’entrée est une photographie non recadrée. Le module échouera probablement si vous effectuez un zoom dans l’image, car, dans ce cas, le pipeline graphique de darktable ne recevra qu'une partie de votre image en entrée. En conséquence, les aberrations chromatiques ne seront pas corrigées proprement dans la vue centrale. Cette limitation ne s’applique qu'au travail interactif, pas à l’exportation vers un fichier.
Actuellement ce module travaille uniquement pour les images enregistrées avec un capteur de type Bayer (le capteur utilisé dans la majorité des boîtiers).
Ce module essaie de reconstruire les informations de couleur qui sont habituellement tronquées en raison d’informations incomplètes sur certains canaux. Si vous ne faites rien, les zones tronquées prennent souvent la tonalité du canal non tronqué. Par exemple, si vos canaux vert et bleu sont tronqués, alors votre image apparaîtra en rouge dans les zones tronquées. |
Vous pouvez choisir entre trois méthodes pour reconstruire les hautes lumières.
La méthode « tronquer les hautes lumières » limite la valeur de tous les pixels à la valeur maximale qui est celle du niveau de blanc. En fait ceci convertit en tons gris neutre toutes les hautes lumières tronquées. Cette méthode est la plus utile lorsque les hautes lumières tronquées apparaissent dans des zones non colorées ; comme par exemple dans des nuages.
La méthode « reconstruire dans LCh » analyse chaque pixel ayant au moins un canal tronqué et transforme les informations dans l'espace colorimétrique LCh dans une tentative de corriger ce pixel tronqué en utilisant les autres (3 pour Bayer et 8 pour X-Trans) pixels du bloc concerné du capteur. Cette méthode réalise en général un meilleur travail que la méthode « tronquer les hautes lumières » puisque des détails sont préservés dans les zones tronquées. Cependant elle est incapable de reconstruire les informations de couleur - les hautes lumières reconstruites seront toutes monochromes, mais plus lumineuses et avec plus de détails qu'avec « tronquer les hautes lumières ». Cette méthode travaille assez bien avec une courbe de base fortement contrastée (comme celle que la plupart des fabricants appliquent à leur JPEG), qui produit des hautes lumières désaturées. Cette méthode est une bonne option pour des objets désaturés comme les nuages.
« reconstruire les couleurs » utilise un algorithme qui transfère aux hautes lumières tronquées les informations de couleurs des zones voisines non tronquées. Cette méthode fonctionne très bien pour les zones aux couleurs homogènes et elle est particulièrement utile pour les tons de peau présentant des hautes lumières s'atténuant doucement. Elle échoue dans certains cas où elle produit des artefacts en forme de labyrinthe dans les zones de hautes lumières situées derrière des bords à fort contraste, telles que des structures fines bien exposées en face d'un arrière-plan surexposé (par exemple des mâts ou des drapeaux de bateau face à un ciel brûlé).
Astuce : pour que la reconstruction des hautes lumières soit efficace vous devez appliquer une correction IL négative dans le module exposition (voyez la Section 3.4.1.12, « Exposition »). Si vous souhaitez éviter un assombrissement général de votre image vous pouvez utiliser, dans ce module, la fonctionnalité de masque de darktable pour limiter la correction IL aux seules hautes lumières (voyez la Section 3.2.5.5, « Masque dessiné » et la Section 3.2.5.6, « Masque paramétrique »).
Le seul élément de contrôle de ce module est un sélecteur de couleur qui permet d’ajuster la couleur du support de votre film.
En cliquant sur le champ coloré, vous ouvrez une boîte de dialogue de sélection de couleur qui vous offre un choix parmi les
couleurs couramment utilisées, ou qui vous permet de définir une couleur dans l’espace colorimétrique RVB. Vous pouvez aussi
activer une pipette en pressant et en prélevant un échantillon de votre image – de préférence sur une bordure non exposée de votre négatif.
Ce module est activé automatiquement pour les images RAW. Il s'assure que les points noir et blanc spécifiques de l'appareil photo sont pris en compte. Les réglages par défaut sont appliqués à tous les appareils supportés. Des modifications aux réglages par défaut ne sont normalement pas nécessaires. |
Le niveau de noir, spécifique à l'appareil, des quatre pixels dans le modèle RVB Bayer. Des pixels avec des valeurs plus faibles que ce niveau seront considérés comme ne contenant pas des données valides.
Le niveau de blanc spécifique à l'appareil photo. Tous les pixels avec des valeurs supérieures seront clippés et traités conformément au module reconstruire hautes lumières (voyez Section 3.4.1.27, « Reconstruire hautes lumières »). Les pixels avec des valeurs égales au niveau de blanc seront considérés comme blancs.