Chaque flux de travail se termine par ce panneau d'exportation de vos images développées. Vous pouvez exporter vers un fichier sur le disque, par mail, vers divers emplacements de stockage en ligne, vers un album web ou vers un modèle de livre. Astuce : dans le mode chambre noire vous pouvez utiliser Ctrl+E pour exporter. |
Tous les réglages de ce panneau peuvent être enregistrés pour être réutilisés plus tard. Pressez le bouton pour gérer vos pré-définitions.
Emplacement où vous enregistrez les images sélectionnées. Différents processus d'arrière-plan sont implémentés, dont fichier sur le disque, modèle de livre LaTeX et divers albums web. Selon la cible sélectionnée, il vous sera demandé de donner des informations supplémentaires comme les noms de fichiers ou le nom d’un compte et un mot de passe.
Vous pouvez définir les noms de fichiers que darktable génère pour l’exportation. Plusieurs variables prédéfinies peuvent être utilisées comme marqueur d’emplacement : voir Section 10.4, « substitution de variable » pour une liste exhaustive des variables disponibles.
Presser le bouton ouvre une boîte de dialogue permettant de sélectionner le répertoire parent pour l’exportation.
Si cette option est définie à « créer fichier unique » darktable choisit automatiquement un nouveau nom unique de fichier en cas de conflits de nommage avec des fichiers existants. Définir cette option à « écraser » force darktable à respecter exactement le modèle de nom de fichier sélectionné, écrasant tous les fichiers existants en conflit. Cette option vous présentera une boîte de dialogue de confirmation afin de vous protéger d'une perte accidentelle. Si vous définissez cette option à « sauter » alors les images ne seront pas exportées quand le nom de fichier de destination existe déjà.
darktable peut exporter vers différents formats de fichier. Selon le format de sortie vous pouvez définir des paramètres additionnels. Pour certains formats vous devez respectivement choisir la profondeur de bit désirée et la méthode de compression.
Pour quelques formats d'exportation comme JPEG vous pouvez définir une qualité de sortie. De grandes valeurs conduiront à des fichiers de grande taille. La qualité par défaut « 95 » est un bon réglage pour des exportations de très grande qualité, c'est à dire à des fins d'archivage ou d'impression. Si vous avez besoin d'un bon compromis entre taille et qualité, c'est à dire pour des affichages d'images en ligne ou pour des téléchargements, à la place, vous devriez envisager la valeur « 90 ».
Si le format de fichiers prend en charge les métadonnées intégrées, comme les formats JPEG, JPEG2000 et TIFF, darktable essayera d'enregistrer l’historique de développement dans le fichier de sortie sous forme de balises XMP. Ces informations pourront être utilisées ultérieurement pour reconstruire l'historique de développement ayant les paramètres et réglages qui vous ont permis de produire l’image exportée (voir Section 2.3.9, « Historique »).
Attention : pour diverses raisons, intégrer des balises XMP dans les fichiers de sortie peut échouer sans notification ; par exemple quand certaines limites de taille sont dépassées. Les utilisateurs sont donc informés de ne pas faire reposer leur stratégie de sauvegarde sur cette fonctionnalité. Pour sauvegarder vos données, assurez-vous de sauvegarder votre fichier d’entrée (RAW) ainsi que tous les fichiers liés XMP créés par darktable.
Si vous ne souhaitez pas distribuer les données de l'historique (ou de tout autre type de métadonnées) avec vos images, vous pouvez modifier la configuration des métadonnées d'exportation.
Les images TIFF exportées en niveaux de gris - soit provenant d'un boîtier monochrome soit après conversion - peuvent contenir tous les canaux RVB valides (par défaut) ou un seul canal d'intensité, vous pouvez sélectionner ceci dans le menu. La seconde option conduit à des fichiers plus petits mais cetains pilotes d'imprimante Windows ne les aiment pas.
La taille d'exportation peut être définie par une taille exprimée en pixels, par une taille d'impression exprimée en cm ou en pouces, ou par un facteur d'échelle.
Quand « en pixels » est sélectionné, définissez la largeur et la hauteur maximum des images en sortie en pixels. Mettre les deux valeurs à « 0 » permet d’exporter avec les dimensions originales (après recadrage s'il existe). Si les valeurs sont supérieures aux dimensions originales darktable soit exporte avec les dimensions originales, soit réalise un agrandissement, selon le réglage du paramètre « autorise l'agrandissement ».
Lorsque « en cm » ou « en pouce » est sélectionné, définissez la largeur et la hauteur maximale de l'impression finale en cm ou en pouces ainsi que le DPI requis. La taille correspondante en pixels est toujours affichée mais n'est pas modifiable dans ce mode.
Lorsque « par facteur » est sélectionné, la largeur et la hauteur maximale sont obtenues en multipliant la taille d'origine par un facteur d'échelle. Avec un facteur égal à 1, l'image sera exportée dans un fichier avec sa taille réelle. Avec un facteur égal à 2, elle sera exportée dans un fichier en multipliant par deux sa taille d'origine, si « autorise l'agrandissement » est défini. Une fraction 1/2 ou un flottant comme 0,3 peut être spécifié.
Si positionné à « oui » darktable réalisera un agrandissement dans les cas où l'utilisateur définit une largeur ou une hauteur supérieure à celle de l'image originale. Si positionné à « non » les dimensions de l'image exportée ne seront pas supérieures à celles de l'originale (après recadrage).
Si défini à « oui » darktable traitera l'image en plein format. Le recadrage sera effectué à la toute dernière étape. Si défini à « non » l'image sera recadrée à ses dimensions finales avant d'être traitée.
S'applique uniquement au format TIFF. S'il est défini sur « oui » darktable crée un calque TIFF pour chaque module à l'aide d'un masque (« dessiné », « paramétrique » ou « raster ») . Chaque calque de masque porte le nom du module et contient une image en noir et blanc représentant le masque d'opacité créé par darktable.
Ceci définit le profil de couleur de sortie. Sélectionnez « paramètres d’image » si vous désirez que les paramètres du module profil de couleur de sortie (voir Section 3.4.1.2, « Profil de couleur de sortie ») des images individuelles soient prioritaires.
Cette option vous permet de définir le rendu, c’est-à-dire la manière dont darktable va prendre en charge les couleurs qui se trouvent hors gamut. Voyez Section 3.2.6.3, « Mode de rendu » pour une description plus détaillée des options disponibles.
Cette option vous permet de choisir un style, c’est-à-dire une collection d’éléments de l’historique que darktable va combiner à l’historique en cours pour générer l’image de sortie. Ces éléments d’historique ne sont que temporairement ajoutés ; ils n’écrasent pas l’historique de développement d’origine. Vous pouvez utiliser cette fonctionnalité pour ajouter des étapes de traitement et des paramètres que vous désirez voir appliquer spécifiquement aux images avant l'exportation, par exemple vous pouvez définir un style qui ajoute un niveau d’accentuation plus élevé lorsque vous produisez des images JPEG de format réduit pour Internet ou ajouter un certain niveau de compensation d'exposition à toutes vos images de sortie. Vous en apprendrez davantage sur les styles dans la Section 2.3.10, « Styles » et la Section 3.3.4, « Historique ».
Lors de l'application d'un style durant l'exportation, cette option définit si les éléments de l'historique de ce style remplacent l'historique original de l'image ou s'ils lui sont ajoutés. Techniquement parlant, dans le mode ajout, les éléments de l'historique du style constitueront des instances séparées des modules respectifs au-dessus de ceux qui existent (voir aussi Section 3.2.4, « Instances multiples »). En conséquence, l'historique original restera totalement en vigueur avec les nouveaux éléments appliqués en plus. De cette manière vous pouvez appliquer un ajustement global (par exemple une modification de l'exposition) à un groupe d'images exportées tout en respectant les réglages de chacune d'elles.
En pressant ce bouton, vous lancez une tâche en arrière-plan qui exporte les images sélectionnées. Une barre en bas du panneau de gauche affiche la progression de l'exportation. De plus un message de notification apparaît donnant des informations sur cette progression. Vous devez cliquer sur ce message pour le faire disparaître. Vous pouvez interrompre le travail d'exportation en cliquant sur l'icône située près de la barre de progression.
Presser l’icône à droite du bouton d'exportation ouvre une fenêtre pour choisir quelles métadonnées doivent être intégrées à l'image exportée.
La configuration des métadonnées est enregistrée dans vos paramètres prédéfinis avec les autres paramètres d'exportation sélectionnés.
La partie gauche vous laisse sélectionner les groupes de métadonnées à exporter. L'entrée métadonnées correspond aux métadonnées définies dans l'éditeur de métadonnées. Sous l'entrée mots-clés vous pouvez demander l'exportation des mots clés privés, des synonymes et demander de ne pas inclure dans l'exportation les éléments de chemin des mots-clés hiérarchiques. N'oubliez pas qu'un mot-clé défini en tant que catégorie n'est jamais exporté.
La partie droite vous permet de définir une formule par entrée de métadonnées. Ce que vous définissez ici a la priorité sur les paramètres de gauche. La première colonne identifie l'entrée à modifier. La deuxième colonne est éditable et définit le calcul de l’entrée de métadonnées. Le fait de laisser la formule vide empêche l'exportation de cette entrée de métadonnées spécifique (Exif.GPSInfo.GPSVersionID dans l'exemple ci-dessus). Pour définir une formule, vous pouvez utiliser les mêmes variables et règles que pour les noms de fichiers (comme cela est documenté dans la section intitulée « modèle de nom de fichier »). Tapez Entrée pour valider la formule.
Utilisez l'icône « - » pour supprimer une entrée de métadonnées dans la liste, l'icône « + » pour en ajouter une à partir de la liste prédéfinie :
Double-cliquez ou cliquez le bouton ajouter pour ajouter une entrée de métadonnées dans la liste de configuration.
Les formules vous permettent de tirer le meilleur parti de la fonction mots-clés. Vous pouvez virtuellement définir toutes les métadonnées dont vous avez besoin pour qualifier vos images avec des mots-clés et, grâce à ces formules, exporter les valeurs dans les mots-clés xmp ou iptc de votre choix. Les mots-clés exportés peuvent être différents d'une exportation à l'autre en fonction de la destination des images. Rappelez-vous que les mots-clés définis comme catégorie ne sont pas exportées. Les mots-clés et les catégories sont affichés séparément dans les informations sur l'image.
Exemple 1. Un mot-clé de premier niveau appelé places est défini à catégorie, et est suivi de quatre niveaux d'informations (ou mots-clés), pays, région, ville, adresse : places|France|Nord|Lille[rue Nationale
. Chaque niveau peut être récupéré (quand il est défini) par l'une des variables $(CATEGORY0(places))
, $(CATEGORY1(places))
, $(CATEGORY2(places))
et $(CATEGORY3(places))
. Dans cet exemple, les valeurs respectivement retournées sont : France, Nord, Lille et rue Nationale. Ces mots-clés peuvent aussi être récupérés comme un simple mot-clé par la variable $(TAGS)
. Le dernier niveau de mot-clé appelé (feuille) est affiché dans Informations de l'image, ici rue Nationale.
Exemple 2. Un mot-clé de premier niveau appelé créateur suivi par le nom du photographe, tous deux définis comme catégorie : creator|firstname lastname
. La formule copyrights $(YEAR) $(CATEGORY0(creator))
construit le texte associé aux droits de l'image. Les informations de l'image s'affichent dans les catégories suivantes :
creator: firstname lastname
. Ni creator
ni firstname lastname
n'apparaissent dans la liste des mots-clés ; ils ne sont pas non plus exportés comme de simples mots-clés.
Note : les mots-clés ne sont pas appropriés pour définir des métadonnées en texte libre, comme un titre ou une description, qui peuvent être spécifiques à chaque image. De préférence utilisez l'éditeur de métadonnées pour ce type d'informations (voir Section 2.3.12, « Éditeur de métadonnées »).